Le premier Forum national sur le pétrole et le gaz s'est achevé jeudi 23 octobre sur une note de satisfaction, avec la signature d’un contrat d'exploration et des réactions positives sur l'évènement.
La fin du premier Forum national sur le pétrole et le gaz a pris fin sur la signature d'un contrat d'exploration de partage et de production entre l’Etat gabonais et la multinationale Ophir Energy.
« Ce Forum nous a donné l'opportunité de partager les expériences entre les entreprises afin d'améliorer les pratiques dans le secteur, notamment au niveau environnemental, mais aussi de dissiper les malentendus avec nos partenaires3, a déclaré Etienne Dieudonné Ngoubou, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures à la suite de cette signature.
Pour l’entreprise pétrolière Schlumberger, cette rencontre a constitué une véritable vitrine pour le secteur des hydrocarbures.
« Ce premier Forum consacré au pétrole et au gaz est une véritable réussite, au vu du nombre de participants. Notre présence ici est pleinement justifiée. A titre de rappel, notre entreprise a, de tout temps, participé à toutes les campagnes d'exploration en eau profonde au Gabon. Nous avons donc une expertise avérée dans le secteur de la sous-traitance pétrolière au Gabon. Nous avons mis au point de nouvelles technologies permettant de maintenir en vie le plus longtemps possible, les champs matures. Nous sommes donc venus présenter cette nouvelle technologie », soulignait Serge Wamba Fosso, directeur général de Schlumberger.
Tandis que pour la société de travaux publics Colas-Gabon, ce forum s’est avéré être le cadre idéal en terme d’opportunités d’affaires.
« Les activités de Colas-Gabon ne se limitent pas seulement au secteur de la route. Nous travaillons également avec plusieurs compagnies pétrolières et minières. S'agissant des entreprises pétrolières, nous construisons des pipes pour transporter le gaz de torche pour alimenter la centrale électrique de Telemenia. Pour les entreprises du secteur minier, nous avons élaboré un nouveau procédé permettant de traiter des pistes, afin qu'il n'y ait pas de poussière », a témoigné à son tour, le responsable de l’entreprise Colas-Gabon.