Lundi 21 octobre, le ministre du Budget, Christian Magnagna était face aux sénateurs pour éclairer ces derniers sur la mise en œuvre de la Budgétisation par Objectif de Programmes (BOP) introduite par l'ensemble de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC).
La mise en œuvre de la Budgétisation par Objectif de Programmes (BOP) a été expliquée aux sénateurs, lundi 21 octobre par le ministre du budget, Christian Magnagna.
Cette nouvelle approche mise en place par la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC), est un nouvel outil de performance qui, selon le ministre, met fin à l'ordinateur unique du budget de l'Etat gabonais en terme de recettes ou de dépenses.
« Tout comme le responsable de programme, le responsable de la BOP gère une enveloppe globale des moyens c'est-à-dire crédits et personnels et, il s'engage sur des objectifs opérationnels à atteindre. Il répartit les moyens dont il dispose entre les différentes unités opérationnelles qui mettent en œuvre les activités définies dans la BOP », a déclaré le ministre du Budget face aux sénateurs.
Aussi, dans le même sens, l'orateur a précisé que la BOP exigeait un découpage des champs d'actions de l'Etat, d'abord sur la politique publique et sur la base d'une nomenclature qui englobe la mission, le programme, l'action.
De ce fait, le Projet Annuel de Performance (PAP) qui est un document important fait désormais partie de cette nouvelle vision. Ce document, à travers les objectifs visés, « fait entrer l'administration et l'ensemble des acteurs contribuant au programme dans une logique d'amélioration continue de l'action publique, en terme d'efficacité de service et d'efficience », a-t-il ajouté.
Le Projet Annuel de Performance (PAP) qui présente les objectifs fixés et les moyens alloués sera suivi en fin d’exercice, d’un Rapport Annuel de Performance (RAP) qui rend compte des performances réalisées et des décisions de gestion prises dans l'année pour les réaliser.