LIBREVILLE (AGP)- La ministre gabonaise de la Justice, Ida Reteno Assonouet a vertement dénoncé lundi, à Libreville, un complot ourdi contre sa personne suite à la désertion des agents de la Sécurité pénitentiaire affectés à la garde de son domicile.
Mme Retono Assonouet qui s’exprimait lors d’une rencontre avec les officiers et sous officiers de ce corps de sécurité a déclaré que ces agents l’accuseraient d’être à l’origine du retard au tableau d’avancement et leur passage en grade supérieur.
Selon elle, la désertion de sa garde, l’a exposé d’éventuels agresseurs et autres bandits qui écument la ville.
Face à ce manquement grave, la ministre de la Justice n’est pas allée par le dos de la cuillère, en pointant un doigt accusateur sur le commandant en chef de la Sécurité Pénitentiaire, le général Sharif Mandza.
Pour elle, ses agents affectés à sa garde ont déserté son domicile dans le bus de cette unique paramilitaire placée sous la tutelle du ministère de la Justice en 2009.
« L’avancement en grades, je persiste à le dire, je suis muée dans la mission qui est la mienne, sans calcul et sans égoïsme. Elle est assurée par une commission consultative permanente, laquelle procède aux annotations. Le ministre de la justice émet des avis favorables ou défavorables qui se font en toute objectivité basés sur la décision des textes règlementaires. Elle émet des propositions soumises à l’appréciation du chef de l’Etat. » s’est défendu la Garde des sceaux.
Un climat délétère sévit depuis la dernière passation en grade à la sécurité pénitentiaire, indique-t-on.