A l’initiative de l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) et de la Direction de la Communication Présidentielle (DCP), la presse nationale et internationale a pu, lundi et mardi derniers, mesurer l’avancée des travaux d’aménagement des routes du nord-est du pays, notamment les axes Ndjolé-Medoumane, Lalara-Koumameyong et Koumameyong-Ovan.
Ce sont au total 163 kilomètres de routes qui sont en cours d’aménagement dans le nord-est du Gabon.
Invités à toucher du doigt les chantiers Ndjolé-Medoumane, Lalara-Koumameyong et Koumameyong-Ovan, les médias nationaux et internationaux ont pu se rendre compte, en début de semaine, de l’avancée des travaux de ces axes routiers, dont la plupart sont en passe d’être livrés.
Ndjolé-Medoumane
Longtemps restée en désuétude, la route Ndjolé-Medoumane est désormais une réalité et sera livrée dans quelques mois (Juin 2015 selon les délais constractuels).
Longue de 47 kilomètres, les travaux de cet axe routier stratégique qui ralliera cinq provinces (Moyen Ogooué, Ogooué Lolo, Haut Ogooué, Ogooué Invindo et Woleu Ntem) et qui ont débuté en juillet 2011, sont exécutés par l’entreprise Dragages DTP Terrassement pour un investissement (AFD/Etat gabonais) de 58 milliards de F CFA.
Le projet comprend également la construction, entre autres, de quatre ponts, dont celui sur la rivière Missanga que les médias ont pu visiter pendant leur excursion et qui en est à plus de 60% de sa réalisation.
Des stations de pesage et de stationnement de camions font aussi partie intégrante du projet.
A la sortie de la ville de Ndjolé, une station de pesage est actuellement en cours de construction.
Le rôle de ces stations, à en croire Arnold Essene Ekoua, ingénieur en génie civil et représentant le ministère des TP sur ce chantier, sera de réglementer les chargements des camions et en finir avec le phénomène des surcharges, en grande partie responsable de la détérioration rapide des routes.
« Sur une route comme celle-ci, le tonnage maximal autorisé est de 13 tonnes à l’essieu. Or, de nombreux camions atteignent souvent une surcharge pouvant aller jusqu’à 20 tonnes à l’essieu », a-t-il expliqué.
« Ces stations qui contrôleront désormais le poids des grumiers contribueront de manière significative à la préservation des routes. Et bien évidemment, pour amener tout le monde à se conformer à cette nouvelle procédure, des sanctions à l’encontre des contrevenants sont prévues », a-t-il renchéri.
Lalara-Koumameyong
« Je suis heureux d’avoir vécu assez longtemps pour le voir », confiait un habitant du village Koumameyong à la rédaction de Gaboneco.com
En effet, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette route, longue de 65 kilomètres et reliant Lalara à Koumameyong, a été attendue de longues décennies durant, par les populations.
Devenue aujourd’hui une réalité, elle facilite à bien des égards, la vie des populations de cette partie du Gabon restée enclavée bien trop longtemps.
Exécutés par l’entreprise chinoise China First Highway qui s’était déjà occupé de l’aménagement du tronçon Mouila-Fougamou en 2011, les travaux qui ont débuté le 31 juillet 2011, sont aujourd’hui achevés.
Le projet, financé par la Banque Islamique de Développement (BID) a également permis des réalisations à caractère social (construction de salles de classes, de logements pour les enseignants etc…), pour le bien-être des populations environnantes.
Tout comme pour le projet Ndjolé-Medoumane, une station de pesage a été construite sur l’axe Lalara-Koumameyong.
Koumameyong-Ovan
Ce 3ème projet confié à l’entreprise chinoise Synohydro est également financé par la BID dans le cadre du Programme d’aménagement du réseau routier (PARR), projet d’intégration sous-régionale.
Longue de 51 kilomètres, cette route d’1x2 voies qui ira jusqu’à Makokou, contribuera à faciliter les activités forestières et agricoles dans la province de l’Ogooué Ivindo.
Réalisé à 97%, le projet aura coûté un peu plus de 40 milliards de F CFA.
L’aménagement de ces trois axes routiers amène le compteur de construction des routes à un peu plus de 2000 kilomètres de voies bitumées sous Ali Bongo Ondimba, contre 936 avant 2009.
