Les populations de Libreville et des communes voisines de Ntoum et Kango ont assisté à une rupture de service de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), dans la nuit du 21 au 22 octobre dernier et durant une bonne partie de cette journée.
Les usagers des services de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), seule entreprise productrice d’énergie électrique du pays, n’ont eu que leurs yeux pour constater le désagrément survenu en plein milieu de la nuit du 21 au 22 octobre dernier. Les responsables de la structure évoquent la «simultanéité d’incidents» survenus sur le transformateur d’Ambowé dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville et sur un poste de la centrale de Kinguélé. «Les évènements sont bien identifiés. Nos équipes sont totalement mobilisées, pour remettre le réseau en situation normale», a assuré le chef de département exploitation de la zone Estuaire, Serge Obiang, qui a relevé les difficultés rencontrées par les techniciens dans leur détermination à pallier la gêne occasionnée. Notamment, les gros éboulements survenus sur l’axe menant à Kinguélé et les averses dans la zone de Kinguélé-Tchimbelé.
L’alimentation en énergie électrique de la ville de Libreville étant assujettie à l’interdépendance des moyens thermiques et hydrauliques, le relais de secours sur le réseau interconnecté de la capitale s’est avéré impossible dans l’immédiat. D’où la durée de la coupure. «Ces moyens thermiques sont tributaires des moyens hydrauliques. Si les moyens hydrauliques ne sont pas lancés, nous ne pouvons pas démarrer les moyens thermiques. Raison pour laquelle nous n’avions pas lancé les groupes électrogènes d’Owendo. Ils ne peuvent pas démarrer, si nous n’avons pas au préalable démarré ceux de Kinguélé Tchimbelé», a-t-il expliqué.
De même, le dysfonctionnement électrique ayant occasionné l’arrêt de l’usine de production d’eau de Ntoum à la même période, l’alimentation en eau de Libreville et ses environs connait des perturbations encore plus fortes que celles auxquelles les populations commencent à s’habituer. «Les travaux de réparation sont en cours et les équipes de la SEEG restent mobilisées pour ramener la situation à la normale dans les meilleurs délais», a rassuré Serge Obiang.
