Séraphin Ndaot, le président du Parti pour le Développement et la Solidarité sociale (PDS) s'est irrité contre les critiques faites à l’endroit de son parti politique depuis l'adhésion de celui-ci au Pacte social du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.
Le Parti pour le Développement et la Solidarité sociale (PDS) fait de l'opposition et non de l'obstruction politique" a déclaré Séraphin Ndaot, samedi 18 octobre dernier lors de la rentrée politique de son parti.
Cette déclaration intervient quelques temps après les critiques de ses pairs opposants lors de son adhésion en juin dernier au Pacte social du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.
En effet, pour l'avocat et président du parti, un opposant n'est pas celui qui s'oppose systématiquement à tout, comme ce serait d’après ses déclarations, le cas avec les opposants actuels. " Ces gens-là, ces radicaux haineux et arrogants, il faut bien le dire, et on le voit bien, ils ne s'opposent pas au système dont certains sont d'ailleurs issus, ils s'opposent à un homme et son patronyme" a-t-il martelé.
Face à cela, le président du PDS refuse que son parti soit mêlé à cette classe politique qui souffre de "cécité passionnelle des gens dont la probité est sujette à caution."
Le chef de file du PDS a par ailleurs affirmé que l'homme politique doit reconnaître les avancées de son adversaire politique, chose qu'il a faite en adhérant à la vision du chef de l’Etat dans sa politique de lutte contre la pauvreté. " De façon triviale, au PDS on clame que c'est bon quand c'est bon et c'est mauvais quand c'est mauvais" a-t-il conclu.
Cette rentrée politique qui s'est tenue à Port-Gentil était aussi l'occasion d'émettre des propositions pour impulser la dynamique du PDS.