Libreville – La salle polyvalente de la foire d’exposition Pierre Louis Agondjo Okawé de Port-Gentil a servi de cadre samedi à la rentrée politique du Parti pour le Développement et la Solidarité Sociale (PDS) du président Séraphin Ndaot Rembogo, signataire du pacte social avec le Chef de l’Etat et qui se réclame toujours de l’opposition gabonaise.
L’allocution de circonstance de Me Ndaot a tourné autour de la réaffirmation du positionnement politique du PDS et ses perspectives à court terme, ainsi que le bilan du quinquennat du Président de la République Ali Bongo Ondimba.
S’agissant du positionnement politique actuel du PDS depuis son adhésion au pacte social proposé par le Président de la République, l’orateur a confié en ces termes : « en réalité si des compatriotes de bonne foi ont bien compris le sens de notre positionnement républicain, par contre il reste des gens qui, disons le, poursuivent d’autres desseins moins nobles et obsédés par la haine viscérale qu’ils nourrissent à l’égard du Chef d l’Etat, sont allergiques à tout ce qu’il propose aux gabonais y compris des solutions salvatrices ». Selon lui, « ces gens là, ces radicaux haineux et arrogants, il faut bien le dire, et on le voit bien, ils ne s’opposent pas au système dont certains sont d’ailleurs issus, mais ils s’opposent à un homme et son entourage. Ils s’opposent à un patronyme ».
Séraphin Ndaot Rembogo s’est engagé à tenir ferme contre les attaques et calomnies visant son parti et venant des personnes qui sont comptables de la faillite sociale du pays, avant de clamer qu’il ne cédera pas devant « la cécité passionnelle des gens dont la probité est sujette à caution », précisant que « le PDS fait de l’opposition politique, mais pas de l’obstruction politique ».
« Quant le pouvoir pose des actes qui vont dans le sens de l’intérêt du plus grand nombre, nous l’approuvons, quand il se fourvoie, nous condamnons fermement et quant il pose des actes perfectibles, nous lui faisons des propositions idoines. De façon triviale, au PDS on clame que c’est bon quand c’est bon, c’est mauvais quand c’est mauvais », a expliqué Me Ndaot.
N’étant ni dans le Gouvernement, ni dans la majorité, a-t-il rappelé, le PDS est dans l’opposition. Il a annoncé la formation de ses cadres et l’amélioration de son implantation territoriale dans les jours à venir.
Sur le quinquennat du Président de la République, Séraphin Ndaot Rembogo a convenu de la croissance économique du Gabon tout en observant cependant que les retombées n’en sont pas encore très perceptibles dans les villes et villages. Selon lui, l’ambition d’une meilleure répartition de « fonds communs » est très courageuse, l’amélioration du réseau routier national est une bonne chose et que « l’éducation n’a pas beaucoup bénéficié de la croissance de notre économie, malgré les indicateurs macro-économiques flatteurs ».
Pour leur part, le vice président en charge de l’Ogooué Maritime, Augustin Mouboga et le secrétaire général du PDS Louis Ingongui, ont classé leur parti dans le trio de tête des dernières élections locales gabonaises. Me Ndaot a reçu mandat du parti pour signer le pacte social proposé aux gabonais par le Président de la République, ont-ils dit.