En terminant une nouvelle campagne africaine à la dernière place du classement général, les Gabonaises ont, une fois de plus, déçu.
Tout paraissait avoir été mis en œuvre pour que la 36e édition du Championnat d’Afrique des clubs champions de handball soit une réussite pour Phœnix : un mois de préparation (sans matches amicaux dignes de ce nom), la contribution du technicien français Joël Wulfran Césarin, le renfort de deux joueuses évoluant en France et des équipements dignes d’un club professionnel.
Mais c’était un peu vite oublier, hormis la cohabitation chaotique de ses deux entraîneurs – la titulaire habituelle ne s’accommodant pas du statut d’adjoint, pour le tournoi, décidé par la direction du club (NDLR : la présidente fédéral Nicole Asselé) – que le talent individuel et l’investissement sont deux atouts essentiels pour briller en compétition.
Or, au sein de la formation gabonaise, il n’y a eu ni l’un ni l’autre dans un tableau dame où elle termine avec le bonnet d’âne vissé sur la tête, et laissant le sentiment que ses dirigeants n’ont pas suffisamment appris des désillusions africaines antérieures. Quatre matches et autant de revers, 98 buts inscrits et 140 encaissés. C'est le bilan de Phœnix, où l’addition d’individualités pas toutes tournées vers un même objectif, n’a pas donné les résultats escomptés.