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Le Gabon a célébré la journée mondiale de l’alimentation au Cap Santa Clara
Publié le mardi 21 octobre 2014   |  Ogooue Infos




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La journée mondiale de l’alimentation a été célébrée jeudi à la ferme avicole-agricole de Lionnel Soarès au Cap Santa Clara dans la nouvelle commune d’Akand au nord de Libreville, en présence des responsables du ministère gabonais de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, de l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD), du Fonds des nations Unis pour l’Agriculture (FAO).

Placé cette année sous thème : « Année internationale de l’agriculture », le responsable de la FAO au Gabon a affirmé que cette journée rend hommage, entre autres, à la contribution qu’apportent les agriculteurs familiaux à la sécurité alimentaire et au développement durable.

A la lecture du rapport annuel de la FAO sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture, l’importance accordée à l’agriculture familiale paraît tout à fait justifiée.

A l’entendre, de nombreux agriculteurs familiaux, en particulier ceux qui pratiquent l’agriculture de subsistance, font partie de 70 pour cent de la population mondiale en situation d’insécurité alimentaire vivant en zone rurale.

Cela signifie en d’autres termes, qu’il y a une marge de progrès considérables. C’est en ce sens qu’il a estimé que les pouvoirs publics doivent faire preuve d’innovation s’agissant des politiques qu’ils mettent en œuvre pour soutenir l’agriculture familiale.

Pour le directeur général de l’Agriculture, René Nzamba Mombo, les firmes internationales ont considérablement augmenté les prix des denrées comme le lait. Et localement, le prix du manioc est également passé du simple au triple alors que son poids est resté identique. Ce qui veut dire que chacun de nous est appelé à fournir un effort pour renverser la tendance.

Pour cet évènement les jeunes écoliers de Malibé 1 ont été associés en vue de susciter des vocations parmi eux. Car, a-t-il déploré, l’agriculture familiale est menée au Gabon par les personnes du 3ème âge, qui sont fermées aux innovations et qui travaillent sur des superficies assez réduites. Des personnes réfractaires aux itinéraires techniques.

En guise d’espoirs, il a indiqué que dans près de trois semaines, avec l’appui de la FAO, du ministère de l’agriculture et l’IGAD, les jeunes de l’Ecole publique de Malibé 1 vont ouvrir un jardin vivrier scolaire qui sera appelé à servir de base d’apprentissage pour susciter des vocations.

Lionel Soarès, a de son côté présenté sa ferme. Étalée sur 2,8 hectares, elle compte 6.000 poules et réalise un chiffre d’affaires de 300.000 F CFA par jour, soit 9 millions de F CFA brut par mois.

M. Soarès a ensuite présenté les produits de sa ferme (poules, œufs, papaye, banane, amarante, aubergines, tomates etc), avant de conseiller à chaque Gabonais de planter quelque chose derrière sa maison.

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