A partir 1er novembre prochain, la prise en charge du ticket modérateur des assurés sera aussi bien du ressort de la CNAMGS que des assurances privées.
De réunions en réunions, la CNAMGS et ses partenaires essaient de trouver des solutions à la question de la prise en charge des assurés disposant, outre de la carte de la CNAMGS, d’une assurance privée. Ceci d’autant que la majorité des entreprise disposent d’une 2ème assurance, le plus souvent contractée auprès de firmes privées. La réunion du 17 octobre dernier a donc consisté à voir comment prendre en charge les assurés disposant de ces 2 types d’assurances
Si la direction nationale des assurances ne souhaite pas pour le moment une assurance complémentaire parce qu’elle estime ne pas avoir des éléments d’appréciation nécessaires, le directeur général la CNAMGS a rappelé que «l’assurance maladie universelle est obligatoire» en République gabonaise. Mais compte tenu des remous qui subsistent, il a prévenu qu’il s’en remettra à sa tutelle. Une suggestion qui a rencontré l’assentiment des parties en présence. «Il s’agissait ici de s’entendre sur le démarrage effectif de la prise en charge du ticket modérateur par les mutuelles et les assurances privées», a glissé le président du Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga), expliquant : «Il apparait clairement qu’à partir du 1er novembre prochain, les assurés devront se munir de leurs 2 cartes lorsqu’ils vont se présenter dans des structures sanitaires. Les assurés du secteur privé devront venir avec leur carte CNAMGS et également avec leur carte, en ce qui concerne les assurances complémentaires privées, et pour ce qui concerne la partie hospitalisation et consultation». «En ce concerne le médicament, c’est-à-dire les pharmacies, nous sommes en train de faire évoluer les logiciels afin que les assurés n’aient plus besoin de régler l’entièreté des tickets modérateurs, mais que leur soit également appliqué cette réduction due à leur assurance privée», a poursuivi le Dr Olivier Rebieno Pellegrin.
Cette mesure concerne donc tous les assurés CNAMGS qui disposent par ailleurs d’une assurance privée. En attendant que la mesure soit effective, certaines assurances ont pris l’initiative de ne plus enregistrer les personnes qui ne sont pas affiliées à la CNAMGS. Entre temps, Michel Mboussou a salué les efforts faits par les pharmaciens, notamment au regard de la mise à jour de leur logiciel de médicaments.