A travers l’instrument juridiquement non contraignant concernant tous les types de forêts, avec l’appui de la Fao, le Gabon vient d’adopter son plan d’action pour renforcer l’engagement politique et les actions menées à tous les niveaux pour la mise en œuvre effective d’une gestion durable de tous les types de forêts, et la réalisation des objectifs d’ensemble communs relatifs aux forêts. Le directeur général adjoint des forêts, Jules André Madingou, a soumis vendredi dernier au bureau sous-région de la Fao, le document finalisé sur l’instrument juridiquement non contraignant concernant tous les types de forêts. Pour lui, ce document est une bible par rapport aux engagements internationaux sur la gestion durable, depuis le Sommet de Rio en 1992. Le document intègre donc les principes directeurs de l’instrument juridiquement non contraignant, tels qu’ils sont définis dans la résolution du Forum des nations unies sur les forêts (UNFF A/RES/62/98). Il faut prendre l’instrument forestier comme cadre global d’exploitation forestière.
Ainsi, l’instrument forestier peut servir de cadre global pour faciliter l’intégration de politiques et programmes forestiers nationaux et internationaux au niveau national. Il renforce la coordination entre divers mécanismes et programmes forestiers qui, dans la plupart des pays, sont souvent appliqués de manière fragmentaire. Et la fragmentation conduit souvent à des doubles emplois et à une utilisation inefficace de ressources rares. Cela peut, dans le pire des cas, mener à des politiques, à une législation et à des programmes qui se contredisent. La coordination est particulièrement importante pour des initiatives internationales relatives aux forêts ou qui s’y rapportent, comme la préservation de la biodiversité forestière, la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation du couvert forestier.
Outre le plan d’action relatif à l’application des réglementations forestières, à la bonne gouvernance et aux échanges commerciaux (FLEGT) et ce qui s’y rapporte, il y a également les accords de partenariats volontaires entre l’Union Européenne (UE) et les pays partenaires et la lutte contre la désertification. Il est important aussi qu’il y ait coordination avec d’autres secteurs forestiers de l’économie nationale.
Par conséquent, il est question d’avoir une vision claire, afin de s'assurer jusqu’à quel point chacune des 25 politiques et mesures est appliquée dans une région ou dans un pays. Pour cela, on pourra se reporter à l’inventaire des activités en cours dressé précédemment.
Il s’agit d’une évaluation participative fondée sur l’appréciation que font les parties prenantes de ce qui se passe dans le pays. Ceci devrait se faire au moyen d’une consultation multipartite, afin de recueillir les appréciations et points de vue d’une large gamme des parties prenantes.