En Guinée, l’un des pays ouest- africains frappés par le virus Ebola, le bilan s’est élevé à 1.495 cas, dont 887 décès, a fait savoir samedi Dr Sakoba Keita, coordinateur national de lutte contre Ebola, au cours d’une réunion d’information.
Parmi ces cas cumulés, on note 1.263 confirmés par les analyses cliniques (696 décès), 191 cas probables et 41 suspects.
419 personnes sont sorties guéries de la fièvre Ebola, alors que 151 malades probables et suspects sont encore dans les centres de traitements de Conakry, Guékédou et Macenta, a déclaré le Dr Keita.
Grâce à l’application des mesures préventives et hygiéniques, a- t-il affirmé, "aucun cas d’infection des agents de santé guinéens ou expatriés n’a été enregistré depuis plus d’une semaine".
Cette semaine, les préfectures de Faranah (sud) et Siguiri (est) ont été touchées par l’épidémie d’Ebola, avec des nouveaux foyers, tandis que six autres préfectures, antérieurement touchées, n’ont pas notifié de nouveaux cas depuis 42 jours.
Les forces de défense et de sécurité seront désormais impliquées pour faciliter les activités d’intervention et le plan de mise en place des comités de veille sanitaire dans les endroits au niveau des différentes frontières.
Le Dr Keita a avoué que la réticence et l’hostilité persistent dans certaines localités de cinq préfectures considérées comme des foyers actifs.
Pour rompre la chaîne de contamination transfrontalière entre les pays touchés par l’épidémie, le Dr Keita a souligné la nécessité d’inverser la tendance en mettant en place une action synchronisée entre les pays et harmonier les stratégies.
La Guinée compte à présent plus de 12.000 contacts (personnes proches d’anciens malades), qui ont été enregistrés et suivis par les équipes médicales, et les deux tiers de ces contacts ont déjà fini leur période d’observation, a annoncé le coordinateur national.
