Alors que de nombreuses revendications avaient été mises sur la table des discussions avec le gouvernement dès l’annonce du projet de réhabilitation de l’Omnisport Président Bongo, il semble que les déguerpis autour dudit complexe sportif vont connaître dans un avenir relativement proche, la régularisation de leur situation. La première phase d’enquête débute d’ailleurs ce lundi 6 janvier 2014.
Mises en demeure depuis plus d’une année, les séances de consultation par le gouvernement des propriétaires des parcelles situées aux abords du complexe Omnisport Président Bongo vont redémarrer cette semaine. Une réouverture du dossier qui annonce vraisemblablement la régularisation de la situation des familles dont les terrains ont été mis à disposition par l’Etat.
En effet, dans le cadre du projet de construction de différentes structures annexes du complexe Omnisport Président Bongo de Libreville, le ministère de la Promotion des investissements, des Travaux publics, de l’Habitat et du Tourisme, Chargé de l’Aménagement du territoire lance dès ce lundi 6 janvier 2014 une énième phase d’enquête, en vue de «finaliser les procédures d’évaluation et de procéder à la signature des fiches d’enquête individuelle», ainsi que l’a annoncé, le week-end écoulé, un communiqué dudit ministère.
Ainsi, les 198 individus identifiés, propriétaires des habitations, lotissements et structures commerciales du linéaire situé au bord de la voie entourant le complexe sportif, sont appelés à se présenter à la base des Travaux publics sise au camp de police, du lundi 6 janvier au vendredi 10 janvier prochain, selon un ordre de passage établi. Une première phase d’enquête basée sur la présentation par ces derniers des documents justifiant de leurs droits sur les titres de propriétés des parcelles mises à disposition pour l’agrandissement du complexe omnisport. Des documents tels que les arrêtés et décrets d’attribution, les autorisations et permis d’occuper ou les titres fonciers, a indiqué Daniel Tchibinda, le secrétaire général adjoint 1 du ministère des Travaux publics.
Au terme de cette première phase d’étude, la commission d’enquête mise sur pied par la Direction générale de la Construction et de l’Equipement devrait juger de la recevabilité des différentes réclamations des propriétaires et déterminer les montants des rétributions et indemnités aux ayants droit. Pourvu que ça marche…cette fois !