Récemment invité à «La Grande interview» après son passage le week-end dernier sur TV5, rediffusé plusieurs fois sur la télévision publique, le porte-parole de la présidence de la République, fait son «bruit» sur Gabon Télévision.
Ayant initié une véritable campagne médiatique, le porte-parole de la présidence de la République semble avoir des choses à dire. Et pas qu’un peu. Alors que ses entretiens «exclusifs» se faisaient rares sur la télévision publique, il a été invité à intervenir sur diverses questions relatives aux différentes réalisations du pouvoir en place, en plus de donner son avis sur l’actualité sociopolitique.
S’il est «normal» et bien pensé que la chaîne qui l’a convié à «La Grande interview» du 14 octobre dernier ait consenti à rediffuser l’entretien le jour d’après, le temps d’antenne dont il bénéficie suscite quelques interrogations : après la diffusion de l’entretien puis ses rediffusions, son intervention sur les antennes de TV5 Monde et RFI, alors qu’il était l’invité du magazine «Afrique presse» le dimanche 5 octobre dernier, a également été diffusé plus d’une fois. Alain-Claude Billie By Nzé ferait-il lui aussi son «buzz» ? Si des mauvaises langues pourraient avoir tendance à répondre par l’affirmative, pour d’autres, ce traitement ne relève que d’un simple concours de circonstance. A l’heure où la majorité célèbre les 5 ans de présidence d’Ali Bongo, qui oserait en douter ? Billie By Nzé ne fait pas son «buzz» ! Pour cause : l’homme semble avoir une piètre appréciation de ce mot d’origine anglaise.
Pour Alain-Claude Billie By Nze, tout ce qui relève de la critique s’apparente au «buzz». Et selon lui, l’expression renvoie au «bruit», a-t-il laissé entendre lors de son entretien sur Gabon Télévision. La répétition étant une des particularités de ce mode de diffusion d’information assimilable à de la propagande, le porte-parole de la présidence de la République ferait-il, lui aussi, dans le «bruit» ? A sa décharge, l’on répondrait par la négative, bien que moyennement convaincu, en raison de ses nombreux passages sur la chaîne de télévision publique que d’aucuns estiment être définitivement entrée en campagne pour le Parti démocratique gabonais, 2 ans avant le lancement officiel de celle-ci. «Après tout, lancent certains observateurs désabusés, l’affaire ne date pas d’aujourd’hui !»