Les participants au 9ème Forum pour le développement de l'Afrique ont recommandé, jeudi à Marrakech, l'élaboration de politiques innovantes qui encouragent les partenariats entre les secteurs public et privé, au niveau national, afin de combler le déficit en matière d'infrastructure, selon la presse locale.
Ces politiques, censées libérer le potentiel des ressources nationales, doivent améliorer l'allocation des ressources privées vers des objectifs du développement durable et de libérer le capital pour des investissements productifs, ont indiqué les participants dans un document de consensus lu à la clôture de ce forum.
Ils ont appelé à étudier les moyens de baisser le coût des envois de fonds et à lancer des obligations de la diaspora pour attirer et canaliser les fonds privés étrangers et à investir de toute urgence dans l'amélioration des capacités humaines, institutionnelles et technologiques, en vue de remédier aux problèmes de taxation.
Ils ont également mis l'accent sur la nécessité de constituer des coalitions mondiales pour lutter contre les flux financiers illicites en provenance d'Afrique et de renforcer les capacités institutionnelles, afin de lutter de manière décisive et efficace contre les pratiques du secteur privé, qui vise à faciliter la fraude fiscale.
Le Forum a souligné l'importance d'exploiter de nouvelles formes de partenariat en vue de la transformation de l'Afrique, en plaçant l'intégration régionale au centre de leurs cadres de politiques commerciales et en tirant parti de la coopération Sud-Sud et des modalités d'aide novatrices.
Organisé par la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), le Forum pour le développement de l'Afrique a eu pour objectif de renforcer la capacité de l'Afrique à rechercher des mécanismes de financement novateurs comme une alternative réelle au financement du développement de transformation en Afrique.