Arrivé à Mouila le 29 décembre après 200 km environ de parcours cycliste, Alain N’nang, un des commissaires sur le Grand prix des trois provinces, est ressorti de sa chambre, le lendemain matin, les pieds devant.
Alain N’nang, ancien commissaire de l’équipe nationale de cyclisme, remarqué à toutes les éditions de la Tropicale Amissa Bongo, a trouvé la mort dans la nuit du 29 au 30 décembre à Mouila où la caravane du Grand prix des trois provinces était arrivée.
L’alerte a été donnée par les voisins des caravaniers dans un hôtel de la ville. Ceux-ci se sont étonnés d’un bruit étrange émanant de la chambre du membre du jury de la compétition. Alain N’nang a été retrouvé gisant au sol dans des vomissures et défections et dans une posture que l’on qualifierait de trash s’il ne s’était agi de mort d’homme.
Constatant les dégâts, les secouristes de la Croix-Rouge affectés à ce tour cycliste ont été obligés de sortir la victime par la fenêtre de sa chambre, du fait de l’étroitesse du couloir de l’hôtel et de la corpulence du patient qui a été immédiatement conduit dans un centre hospitalier de Mouila en manque de tout avant qu’une évacuation sanitaire ne soit décidée en direction du centre hospitalier régional de Lambaréné. Il a fini par succomber, en début de soirée, à ce que nombreux ont qualifié de crise cardiaque, au grand désarroi des caravaniers.
Une situation déplorable dont l’incidence s’est ressentie avec un trajet Lambaréné-Kango effectué, le 31 décembre, dans un climat morose.
Il a été noté que les téléphones portables, porte monnaie et sacs de voyage du concerné ont été retrouvés dans la chambre et aucune perte n’a été enregistrée. Ce qui pourrait éloigner la thèse d’une agression par une présumée compagne de circonstance qui aurait voulu «dérober» les ressources financières de sa victime, ainsi que l’éventualité a circulé parmi les caravaniers.
