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Jean Boniface Asselé : « Je ne tolèrerai aucune trahison de la part de mes élus locaux »
Publié le lundi 30 decembre 2013   |  Gabon Eco


Jean
© Autre presse par DR
Jean Boniface Asselé, président du cercle de libéraux réformateur( CLR, majorité républicaine pour l`émergence)


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Après avoir tendu la main à ses alliés du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Jean Boniface Asselé a mis en garde les élus locaux de son propre parti contre une éventuelle tentative de trahison de leur part quant au choix du futur maire de Libreville. C’était lors d’une conférence de presse tenue le 27 décembre.Alors qu’il y a près d’une semaine il se disait prêt au dialogue avec ses alliés du PDG pour désigner le futur maire de Libreville, Jean Boniface Asselé, arrivé 3e aux élections locales du 14 décembre dernier, a montré, vendredi 27 décembre au cours d’un point presse, toute sa détermination à vouloir conquérir la mairie de Libreville.

En effet, au cours d’une conférence de presse organisée au siège du parti sis au Cabaret des artistes dans le 5e arrondissement de la capitale gabonaise, le leader du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) a mis en garde ses élus locaux qui seraient actuellement approchés par le PDG en échange d’importantes sommes d’argent pour obtenir leur vote lors de l’élection du futur maire de la capitale gabonaise.

« Demeurez intègres. Soyez vous-mêmes. Ne nous laissons pas acheter au risque de paraître comme des gens affamés ou instables aux yeux de nos adversaires politiques. Mais nous ne le sommes pas, heureusement », a déclaré Jean Boniface Asselé.

N’occultant pas son désir de se voir confier la gestion de l’hôtel de ville de Libreville, Jean Boniface Asselé a réitéré son affirmation selon laquelle, le PDG n’aurait rien à perdre s’il venait à laisser pour une fois la gestion de la capitale à un de ses alliés, notamment sa formation politique « CLR » arrivée 2e parmi les partis de la ‘’majorité républicaine pour l’émergence’’.

« Le PDG tient déjà les rênes de la quasi-totalité des institutions de la République : Primature, Sénat, Assemblée nationale, Conseil économique et social (CES), le Conseil national de la communication (CNC) et bien d’autres », a-t-il ajouté.

Et de poursuivre : « la commune de Libreville a besoin d’avoir un maire expérimenté, qui connaît tous ses coins et recoins, qui est proche du pouvoir et qui est aimé et soutenu par les populations ».

Une déclaration qui met au grand jour les nombreuses frictions et autres malentendus post-électoraux dénoncés depuis plus d’un an par les alliés du PDG, qui l’accusent de vouloir tirer toute la couverture de son côté.

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