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Grève du Mosaap
Publié le jeudi 16 octobre 2014   |  Nouvelles du Gabon


Marcel
© Autre presse par DR
Marcel Libama, modérateur du mouvement syndical des agents de l’administration publique (MOSAAP)


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Libreville - La capitale gabonaise vie au rythme des grèves à répétition dans certains secteur de l’administration, le Mosaap vient de rejoindre la Conasysed et autres. Le Mouvement des syndicats des agents de l’administration publique (Mosaap) a décidé de passer à la vitesse supérieure.

Réuni le 13 octobre à Libreville, le groupement syndical a durci son mouvement, espérant ainsi pousser le gouvernement à hâter la satisfaction de ses revendications. Le Mosaap réclame notamment «un nouveau système de rémunération basé sur l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), du point d’indice et du nombre d’indices, l’octroi de la Prime d’incitation à la performance (PIP) à tous les fonctionnaires avec le seul critère de la hiérarchie, puis son cumul avec d’autres primes déjà existantes, l’octroi des postes budgétaires à tous les agents administratifs en attente ou encore le paiement intégral de tous les rappels de solde».

Faisant sienne la position du Mosaap, le Syndicat autonome des personnels des affaires sociales (Sapas) a décidé, à compter du 13 octobre, d’observer une fermeture complète des haltes-garderies, crèches, centres d’éducation préscolaire et écoles spécialisées notamment. «Nous ne revendiquerons plus le bout de pain, mais la boulangerie entière puisque nous sommes en droit de l’avoir», a lâché le secrétaire général du Sapas, Patrick Mintsa.

Même son de cloche du côté de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), pour qui «la récréation est terminée pour le gouvernement». «Il y a eu trop de mensonges et trop de mensonges tuent la confiance. D’où cet état de paralysie. Nous avons par exemple demandé à notre ministère de tutelle de nous fournir les bordereaux qui attestent de l’envoi dernièrement des 600 dossiers d’enseignants au ministère de la Fonction publique. Ce qu’il a été incapable de faire. Comment voulez-vous que l’on avance ainsi ?», s’est interrogé Louis Patrick Mombo, délégué chargé de la formation, avant de poursuivre : «La PIP ne nous accompagne pas en retraite, mais le Smig et le point d’indice oui. Ce sont des points où le gouvernement auraient pu appesantir ses efforts».

Si le gouvernement avait déjà assuré qu’un nouveau système de rémunération en cours d’élaboration et qu’une ligne budgétaire de 40 milliards de francs a été dégagée pour le paiement des rappels à 28 838 fonctionnaires au plus tard le 31 décembre 2014, rien, si ce n’est l’application effective de ces mesures, ne fera que le Mosaap change de position. Constitué en mai dernier, le Mosaap regroupe aujourd’hui 14 syndicats.

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