Affirmant prendre la mesure des réalisations d’Ali Bongo depuis son accession à la tête de l’Etat, des jeunes soutiens de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) dans l’Ogooué-Lolo lui ont récemment tourné le dos.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) aujourd’hui en opposition au pouvoir en place, vient d’être renié par certains de ses jeunes soutiens de la province de l’Ogooué-Lolo. Jean Ping que de nombreux Gabonais perçoivent de plus en plus comme le potentiel challenger d’Ali Bongo à l’élection présidentielle de 2016, ne bénéficiera plus de l’appui d’une partie des jeunes de Lastourville, Koula-Moutou, Pana et Iboundji, les «belles œuvres» de l’Emergence ayant parlé en sa défaveur. C’est du moins la justification donnée, le 14 octobre dernier, par l’ancien président du Comité de soutien politique à Jean Ping dans ladite province.
Et si Julien Lucas Mikolo, reste convaincu de sa décision de faire volteface, il se défendra sans nul doute d’avoir été influencé par un quelconque hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG). N’allez surtout pas prétendre que le secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, ni même le délégué national de l’Union des jeunes du PDG (UJPDG) à qui de vives et chaleureuses félicitations ainsi que quelques encouragements ont été adressés dans le propos de circonstance, ont été pour quelque chose dans ce curieux retournement de veste. A 2 ans de la prochaine présidentielle, la prétention serait trop grande, et l’accusation totalement insensée !
Lucas Mikolo a, lui, dit avoir été convaincu par «la construction et réhabilitation de plusieurs hôpitaux équipés du matériel de dernière génération ; la construction et réhabilitation des infrastructures routières : bitumage et la construction des ponts tel que celui sur la Banio ; la construction des barrages tels que le Grand Poubara et bien d’autres en chantier ; la Cnam-gs et ses multiples prestations au profit des personnes économiquement faibles ; la construction et réhabilitation de plusieurs établissement scolaires et universitaires du pays ; la rénovation et la modernisation de la Sogatra, l’instauration de la PIP, la construction de plusieurs infrastructures sportives et de loisir pour les jeunes, la construction des logements économiques accessibles à tous les compatriotes, la poursuite du PSGE et la mise en place d’un ministère chargé des droits humains, de l’égalité des chances et des Gabonais de l’étranger…» «Rien que ça ?», serait-on tenté de dire à sa suite…