A la faveur d'une réunion hier, le Mouvement des syndicats des agents de l'administration publique (Mosaap) entend durcir son mouvement de grève entamé depuis trois mois.
« UN nouveau système de rémunération, basé sur l'augmentation du Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti), du point d'indice et du nombre d'indices, l'octroi de la Prime d'incitation à la performance (Pip) à tous les fonctionnaires avec le seul critère de la hiérarchie, puis son cumul avec d'autres primes déjà existantes, l'octroi des postes budgétaires à tous les agents administratifs en attente, ou encore le payement intégral de tous les rappels de solde. »
Ce sont, entre autres, ces points, communs à toutes les administrations publiques, que revendique le Mouvement des syndicats des agents de l'administration publique (Mosaap), et dont la non-évolution a justifié l'appel au durcissement du mouvement de la grève, hier à l'école publique Martine-Oulabou. Ceci afin, disent les manifestants, d'amener le gouvernement à respecter ses promesses.