Libreville, Gabon - Eric Doumambila, environ 40 ans, a été tué par un éléphant, vendredi, dans un campement agricole situé à 3 km de Mandji, le chef-lieu du département de Ndolou (province de la Ngounié), rapport le journaliste Jonas Moulenda sur sa page Facebook.
Le corps de la victime criblé de défenses du pachyderme a été retrouvé au pied d’un arbre, ce dimanche à la mi-journée, près du campement agricole où il travaillait.
D’après une source familiale, le drame se serait produit lorsque le jeune homme s’est rendu dans un cours d’eau environnant pour y entreprendre une partie de pêche. Selon toute vraisemblance, l’animal l’aurait surpris sur la rive avant de lui enfoncer les défenses sur plusieurs parties du corps.
Les proches du quadragénaire le recherchaient depuis vendredi après-midi. Son silence s’éternisant, l’un de ses frères a ratissé tous les périmètres où Eric Doumambila était susceptible de se trouver. C’est ainsi qu’il a découvert l’horreur : le corps déchiqueté et en putréfaction de son aîné gisant au pied d’un arbre.
L’auteur de la macabre découverte a aussitôt saisi la brigade de gendarmerie. Celle-ci s’est immédiatement transportée sur les lieux pour y procéder au constat de décès. Les enquêteurs ont ratissé tout le périmètre. Mais les traces de l’éléphant ont disparu juste autour du théâtre de la macabre découverte.
Toute chose qui a fait douter les enquêteurs de la provenance de cet éléphant. Dans une contrée marquée par la superstition, d’aucuns ne se sont pas privés de penser qu’il s’agit d’un éléphant mystique envoyé pour tuer le quadragénaire à qui pourtant personne n’imaginait d’ennemis.
Le département de Ndolou fait partie du parc national de la Moukalaba-Doudou, créé en 2002. Plusieurs milliers d’éléphants vivent dans la région et arpentent tous les environs de la ville en quête de nourriture.
Généralement, les pachydermes ne s’en prennent qu’aux chasseurs qui tirent sur eux. A Mandji - où règne un climat de désolation ce soir - personne n’a compris pourquoi le pachyderme s’en est pris à Eric Doumambila.