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Le plaidoyer de Nguia Banda pour les PME nationales
Publié le samedi 11 octobre 2014   |  Gabon Review




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Invité le 9 octobre au soir à «La grande interview» de Gabon Télévision, le directeur général du Centre de développement des entreprises (CDE) a plaidé pour l’allègement des contraintes soumises aux entrepreneurs gabonais.

Si le directeur général du Centre de développement des entreprises (CDE) a reconnu que «l’économie ce n’est pas de la poésie» et que les entreprises ont le devoir d’améliorer leurs offres pour le bien-être des populations et le développement du pays, il n’en demeure pas moins que l’allègement des contraintes soumises aux «petits» entrepreneurs nationaux mérite réflexion.

Invité à «La grande interview» de Gabon Télévision le 9 octobre dernier, Alfred Nguia Banda s’est posé en défenseur des PME nationales. Pour lui, le développement de ces entreprises est subordonné à un certain nombre de réformes. Aussi, le «patriote et républicain convaincu» qu’il dit être, a plaidé pour une réforme du système économique national, gage d’une croissance plus soutenue. «Nous avons un système économique oppressif qui ne permet pas aux PME de décoller, en plus d’un système bancaire en surliquidité dont les taux d’intérêt sont trop élevés pour les entrepreneurs locaux», a-t-il diagnostiqué. Indiquant que «l’Etat ne doit pas intervenir directement dans la gestion de (ces) entreprises mais doit plutôt jouer son rôle de régulateur», il a estimé que la puissance publique doit consentir à «réduire la pression fiscale» qui étrangle la plupart des PME locales, tout en veillant à une nette réduction des inégalités. «Il faut prendre des mesures fiscales courageuses», a-t-il lancé, avant de se prononcer pour la préférence locale. «Le gouvernement devrait octroyer en majorité des marchés aux PME locales», a-t-il préconisé, soulignant qu’une telle mesure permettrait de réduire considérablement le taux de chômage.

Pour le directeur général du CDE, la bonne tenue des PME gabonaises passe par la révision de l’impôt sur «les entreprises sociétaires». Dans cette optique, a-t-il dit, le CDE soumettra bientôt au gouvernement un ensemble de propositions. Car, s’est-il justifié, le taux élevé des impôts sur les PME contribue au développement du secteur informel. «Nous avons des entreprises qui sont déclarées, créées par le CDE, qui sont immatriculées aux impôts, mais d’autres agissent dans l’informel», a-t-il indiqué, pointant du doigt les contraintes soumises aux entreprises qui consentent à respecter les normes du secteur.

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