Après sa prise de fonction mardi dernier, Ida Reteno Assonouet a rencontré les partenaires sociaux du monde de l’éducation. Il était question pour elle, d’échanger avec les syndicats et trouver des pistes de solutions aux problèmes qui minent l’éducation dans notre pays. Le bureau exécutif de la Conasysed, après la rencontre avec la ministre à rencontrer le lendemain, sa base autour d’une assemblée générale de ce qui ressort, ils ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève.
Selon Marcel Libama, sur l’ensemble des revendications, seul le point relatif à l’octroi des «postes budgétaires pour près de 2000 enseignants du pré-primaire en poste depuis 15 ans et qui ne perçoivent à ce jour que 80 000 francs en guise de pré- salaire», a pu être effleuré par Ida Réténo Assénouet au cours de leur entretien. Le reste n’a suscité aucun intérêt de sa part. De la construction des 400 salles de classes promises par le président de la République au paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) en passant par la suspension immédiate de la transformation des écoles primaires en Collèges d’enseignement secondaire, aucun de ces points jugés essentiels n’a été traité.
Les leaders de la Ligue estudiantine des droits de l’homme se sont joints également aux membres de la Conasysed pour leur exprimer leur reconnaissance pour avoir intégré les revendications de l’«Etudiant» au cahier de charge des enseignants. «Aujourd’hui nous savons que nous ne sommes pas seuls dans notre combat et pour cela nous nous engageons à vos côtés pour que triomphent la justice et l’État de droit», a lancé Aimé Martial Obiang, l’un des 9 étudiants exclus des universités francophones. Ça promet….