Si plusieurs établissements scolaires subissent la grève des enseignants, dans cet établissement, ce sont les apprenants qui manquent à l’appel.
C’est une bien curieuse rentrée scolaire que celle qui a eu lieu le 29 septembre dernier. Alors que dans certains établissements de la capitale l’heure est plutôt à l’attente des professeurs dans les salles de classes, dans d’autres, les responsables donnent l’impression de vouloir prolonger leurs vacances. La situation du lycée Diba-Diba, dans le 1er arrondissement, laisse perplexe et songeur. Pour le proviseur de cet établissement, la situation est plutôt gênante. «Les élèves et les enseignants jouent au chat et à la souris» depuis l’annonce du démarrage des cours. Pour Jean Mboumba Mounguengui, cette situation est due «en partie aux parents qui confondent la rentrée des classes à la rentrée administrative». Une confusion qui vient s’ajouter aux quelques travaux initiés au sein de l’établissement. Est-ce seulement maintenant que le lycée bénéficie d’une meilleure attention de la part du ministère ? Le doute règne et les apprenants n’arrivent qu’au compte-goutte. D’aucuns, confie le proviseur, incriminent l’état de la voie d’accès, quand d’autres y voient un problème d’organisation.
Pour l’heure, regrette le proviseur, «3/4 des enseignants sont déjà là, mais seuls les élèves des classes de Terminal sont présents dans les salles de classe. Les autres classes sont loin de connaître le même engouement». De même, confie-t-il, l’attitude des parents d’élèves laisse à désirer. A l’en croire, alors que le démarrage des cours a été annoncé, pour certains l’heure est aux réclamations. Pour d’autres, le moment de la rentrée des classes est plutôt celui choisi pour le retrait des bulletins de notes de leurs enfants. «Que faisaient-ils en fin d’année ?» s’interroge-t-il, avant d’admettre que la situation aura un impact sur le calendrier des cours.