Ouverte, le 7 octobre dernier à Libreville, une rencontre axée sur la consolidation du Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida), ainsi que de son Plan d’action prioritaire (PAP) regroupe les secrétariats généraux de la CEEAC, du NEPAD, de l’UA et de la BAD.
Le Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida), et son Plan d’action prioritaire (PAP) sont en débat au siège de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), à Libreville, depuis le 7 du mois courant. Regroupant les secrétaires généraux de l’institution sous-régionale, les représentants du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad), de l’Union africaine (UA), de la Banque africaine de développement (Bad), ainsi que les différents acteurs impliqués dans le processus, cette réunion vise, notamment, à soutenir la mise en œuvre du Traité d’Abuja instituant la Communauté économique africaine (CEA) grâce à l’amélioration des infrastructures.
A cet effet, 4 secteurs sont jugés prioritaires : l’énergie, le transport, l’eau et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Prévue s’étaler jusqu’au 9 octobre prochain, la rencontre de Libreville se propose de produire un rapport sur les avantages régionaux de cette vision continentale. Pour ce faire, les infrastructures programmées dans le cadre de ce programme, notamment le pont entre Kinshasa et Brazzaville ainsi que la route censée relier le Gabon au Congo seront prises en compte.
Pour mémoire, le diagnostic des infrastructures nationales en Afrique, fait savoir que pour combler le déficit d’infrastructures sur le continent, il est nécessaire d’investir 93 milliards de dollars par an avec la ventilation sectorielle de 44% pour l’énergie, 23% pour l’eau et l’assainissement, 20% pour le transport, 10% pour les Tic et 3% pour l’irrigation.