Le ministère des Sports et son secrétaire général adjoint, le Dr Nicole Asselé qui a mis en place un comité de restructuration de la Fédération gabonaise d’athlétisme après avoir retiré l’agrément technique à celle-ci, vient d’être désavoué par l’instance internationale de la discipline, l’IAAF.
Selon une correspondance datant du 18 septembre 2014 N° IF /CT/166/CT-MD, rédigée par le directeur de cabinet du président de la Fédération Internationale d’Athlétisme Association (IAAF), Cheick Thiaré, les décisions prises par le secrétaire général du ministère des Sports, Nicole Asselé, pour retirer l’agrément technique de la Fédération gabonaise d’athlétisme sont nulles et sans effet.
Le Dr Nicole Assele et le ministère des Sports auraient, par leur résolution, porté atteinte à l’esprit et aux règles qui fondent l’appartenance des fédérations nationales à la grande famille de l’athlétisme mondial dont l’IAAF assure la direction.
Par ailleurs pour l’IAAF, le bureau provisoire de la Fédération gabonaise d’athlétisme, n’ayant pas été élu démocratiquement, mais établi par le ministère des Sports représenté dans les décisions par Nicole Asselé, est considéré comme illégal par l’instance internationale.
L’IAAF désapprouve également la volonté gouvernementale de confier la gestion des affaires courantes de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA) au Comité National Olympique du Gabon en martelant que Louis Léon Folquet n’est pas habilité à assurer les affaires courantes de l’athlétisme et, évoque là, une ingérence du politique dans les affaires sportives..
Pour le signifier davantage, l’IAAF a adressé une copie de sa lettre de mécontentement à Martial Paraiso que l’instance mondiale d’athlétisme reconnait jusqu’à ce jour comme président de la Fédération Gabonaise d’Athlétisme (FGA).
Voilà un rebondissement qui vient donner du crédit à Martial Paraiso qui n’est pas en odeur de sainteté depuis plus d’un an avec l’instance dirigeante du sport au Gabon, instance qui l’avait au préalable privé de la subvention allouée à toutes les fédérations.