Profitant de la rentrée politique, le 4 octobre dernier, le parti d’opposition passé à la semi-clandestinité, a procédé à l’installation des délégations communales de Libreville, Owendo et Akanda.
Officiellement dissoute depuis janvier 2011, l’Union Nationale est toujours sur le pied de guerre. En présence de ses frères d’armes du Front de l’opposition pour l’alternance, son président a dirigé sa rentrée politique. Faisant d’une pierre deux coups, Zacharie Myboto a installé les coordonnateurs des communes de Libreville, Owendo et Akanda, «pour symboliser l’élan dynamique du parti». «Tout au long de la période 2014-2015 que nous entamons aujourd’hui et à l’horizon 2016, nous ne devons pas nous laisser distraire par des déclarations, mirages de succès et autres manifestations démagogiques du pouvoir», a-t-il fait savoir aux siens, avant de revenir sur l’état du pays jugé «critique» depuis la présidentielle anticipée d’août 2009.
Les installations concernaient notamment Jean Calvin Ntomotomo, promu au poste de coordinateur général pour le compte de la commune de Libreville, avec pour adjointe Sylvie Minko ; Samuel Ondo Mezui, installé comme délégué à l’organisation et aux élections au sein de la capitale où Eugène Malongo est délégué à la communication, à la mobilisation et à la propagande. Tous sont des conseillers municipaux de la Commune de Libreville.
Pour le compte de commune d’Owendo c’est Guy Laurent Abo Bekale qui dirigera l’équipe constituée de Simon Ndong Edzo à la communication, des délégués André Mebiame et Boris Ekomie et d’Eliane Ndzang à la trésorerie. À la différence de leurs confrères de Libreville, les nouveaux promus ne sont pas des élus locaux. «Dans notre volonté absolue d’alternance, nous nous battrons pour le retour au scrutin à 2 tours pour les élections uninominales et pour la limitation à 2 au plus du nombre des mandats du président de la République», a rassuré Zacharie Myboto.