Des questionnements subsistent à ce jour au regard du retard pris dans la matérialisation des décisions, plutôt saluées par les populations, relatives à l'amélioration de l'offre sanitaire à l'intérieur du pays. Le gouvernement est ici interpellé.
Lors du Conseil des ministres du 21 août 2011, le chef de l'Etat avait instruit le gouvernement sur trois actions relatives aux politiques de santé publique.
Primo : le redéploiement rationnel des sureffectifs sur l'ensemble du territoire national avec des mesures d'incitation et d'accompagnement par les affectations. Secundo : le renforcement des plateaux techniques et des structures médicales provinciales et départementales. Tertio : la transformation de l'Office national pharmaceutique en établissement public et l'ouverture de guichets de distribution de médicaments dans toutes les localités.
Trois ans après l'annonce de ces mesures, le ministère de la Santé est resté indifférent. Les structures sanitaires (centre hospitalier, centre de santé et case de santé) sont toujours confrontées à un manque criant de personnels et d'équipements.