Les sénateurs, membres de la commission des finances, du budget et des comptes publics ont planché jeudi sur une proposition de loi en lien avec l’attribution d’une aide financière publique aux médias privés.
Peut-être la fin du calvaire chez les promoteurs des médias privés gabonais. Le sénateur Flavien Franck Rebela Rogombe a présenté jeudi une proposition de loi dont l’adoption et l’application sont dignes de révolutionner l’univers de la presse privée traditionnelle et la presse en ligne, qui prend l’ampleur au Gabon. Le texte soumis par l’élu de Port-Gentil porte sur ‘’la création, l’organisation et le fonctionnement d’une aide financière publique de soutien aux médias privés nationaux des secteurs de l’audiovisuel, de la presse en ligne et des agences de presse.’’ Il viendra selon lui réglementer la subvention que l’Etat accorde chaque année aux médias privés et ce depuis 2003. Cette subvention se chiffre à 500 millions de francs CFA.
Rebela Rogombe propose d’ailleurs que la subvention que l’Etat accorde actuellement à la presse passe de 500 millions à 2 milliards de francs CFA, au regard de nombreuses contraintes auxquelles sont assujettis quotidiennement les responsables des médias privés.
Rappelons que les pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Guinée et même la France accordent une aide financière réglementaire à la presse privée depuis plus de 40 ans. Les montants sont astronomiques par rapport aux 500 millions que se partagent chaque année les médias gabonais.