Inactive depuis plus d’un an, la mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB), qui devrait reprendre du service sous peu, suscite déjà la convoitise des candidats.
Alors que la «Maison de l’étudiant» est fermée depuis plus d’une année en raison d’une volonté des autorités rectorales d’assainir le climat, à l’Université Omar Bongo (UOB), l’on s’active pour s’attirer la sympathie des potentiels électeurs. Si depuis ces dernières années, l’établissement est en proie à de vives tensions suscitées par les grèves à répétition qui n’ont pas manqué de lever le voile sur la querelle de leadership entre les différents responsables de groupes, les étudiants ont émis le souhait de faire table rase et de choisir eux-mêmes l’équipe devant diriger la mutuelle. Une volonté de séparer le bon grain de l’ivraie, justifient certains leaders étudiants, pour qui les difficultés rencontrées par l’UOB et l’image que l’on s’en fait désormais, nécessitent de bouter hors de la gestion les fauteurs de trouble. Aussi, après avoir satisfait aux différentes modalités inhérentes à la réception de leurs dossiers, 3 candidats ont été retenus, qui n’ont pas souhaité décliner le fond de leurs programmes, avant le lancement officiel de la campagne.
Qu’à cela ne tienne, l’élection qui, aux dernières nouvelles, devrait avoir lieu le 23 octobre prochain, au «suffrage universel direct», verra la participation du «Comité Welcome Day» représenté par Boris Mba, «L’étudiant conscient» de Nicolas Ondo et du groupe «Renouveau estudiantin» conduit par Ange-Gaël Makaya Makaya. Selon l’arrêté rectoral prévu à cet effet, les 3 candidats devront donc convaincre les étudiants de leur volonté de «promouvoir leurs intérêts sur les plans académique, social, culturel et sport, selon les principes de la démocratie pluraliste», ainsi que l’indique l’arrêté relatif à l’élection qui se déroulera en 1 tour. D’autant plus que, a déclaré Dieudonné Robert Obanga, le secrétaire général de l’UOB, joint par le site «Alibreville.com», «la mutuelle sera la seule (entité morale) qui aura le droit de parler au nom des étudiants».
