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Sylvia Bongo Ondimba lance l’ «octobre rose»
Publié le vendredi 3 octobre 2014   |  Gabon Review


Sylvia
© Autre presse par DR
Sylvia Bongo Ondimba ,l’épouse du chef de l’Etat gabonais.


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A travers sa fondation, l’épouse du président de la République a lancé le 2 octobre dernier, la 1ère édition de la campagne annuelle de mobilisation en faveur du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus.

Au-delà du port du ruban rose, Sylvia Bongo Ondimba a décidé de s’impliquer beaucoup plus personnellement dans la lutte contre le cancer. Tout au long du mois courant, elle entend agir contre les cancers féminins, à travers des opérations de sensibilisation, de dialogue, d’explication sur ces différents types d’affection, l’importance de la détection précoce et de la non-stigmatisation des malades. «Octobre Rose c’est le mois le plus important dans la lutte contre le cancer et plus particulièrement les cancers féminins. Engageons-nous ensemble : pour ces hommes et ces femmes qui luttent chaque jour contre la maladie, pour l’avenir de nos enfants, de nos familles, mobilisons-nous contre la maladie», lance-t-elle, avant d’expliquer : «Lorsque je me mobilise contre le cancer, pour une détection précoce du cancer du col de l’utérus, je ne m’engage pas seulement comme première dame. Je suis avant tout une femme, une mère une sœur. Une femme, qui agit pour d’autres femmes. Une mère, qui agit pour d’autres mères. Parce qu’il n’y a que des vies prioritaires».

Le cancer du sein est la forme la plus fréquente. Il fait plus de 48 000 victimes chaque année. Une femme sur 8 sera concernée dans sa vie par cette affection. La grande majorité des cancers surviennent chez les femmes de plus de 50 ans, mais des femmes plus jeunes peuvent également être touchées, pour peu qu’elles aient des antécédents familiaux ou des prédispositions génétiques. Selon les spécialistes, «20% des femmes ont des risques aggravés d’avoir un cancer avant 50 ans». Les autorités sanitaires et leurs partenaires insistent donc sur la nécessité d’une meilleure prise en charge des femmes de moins de 50 ans présentant un risque aggravé. «Les centres de détection précoce du cancer du sein et du col de l’utérus sont opérationnels dans l’Estuaire», indique Sylvia Bongo.

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