Par l’entremise de son président en exercice, Léon Mbou Yembi, l’Union des forces du changement (UFC) a récemment tenté de donner un sens politique à l’emprisonnement de Me Louis-Gaston Mayila, impliqué dans une nébuleuse affaire de fausse monnaie.
" L’AFFAIRE Mayila ", du nom de l’ancien baron du régime Omar Bongo, et président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), un parti de l’opposition, continue de défrayer la chronique.
Placé sous mandat de dépôt par le parquet de Libreville pour une sombre histoire de fausse monnaie, l’opposant a vu le champ de ses défenseurs s’élargir.
Ici, ce sont ceux de son camp politique, l’Union des forces du changement (UFC), qui ont récemment effectué une sortie. Par la voix de leur président en exercice, Léon Mbou Yembi, ils ont dénoncé, sans surprise, « une chasse aux sorcières contre les leaders politiques de l’opposition ». Jetant ainsi l’opprobre sur une démarche judiciaire qui a conduit leur compagnon à Sans-Famille depuis la fin de la semaine dernière.
Dans une attaque en règle, le président du FAR et ancien député de Guietsou, dans la Ngounié, a considéré que « c’est autour de Me Mayila d’être la victime d’une stratégie mûrement réfléchie visant à discréditer et à neutraliser par tous les moyens l’opposition ».