Le futur maire central de la ville de Libreville n’aura pas de repos. Aussitôt élu par les conseillers municipaux, issus du scrutin du 14 décembre dernier, le nouveau maire devrait s’attaquer tout d’abord au chantier du nettoyage de la capitale gabonaise, s’il veut s’attirer la sympathie des Librevillois.
Les élections locales sont terminées. Le temps est actuellement au contentieux électoral, ensuite la publication définitive des résultats. Le citoyen lambda attend avec impatience la fin de ce long processus pour connaitre le nom du futur maire de Libreville. Ce sera certainement quelqu’un issu du camp de la majorité présidentielle, au regard des résultats provisoires des différents partis en lice (60 conseillers pour le PDG, 42 pour le CLR de Jean Boniface Assélé et 48 pour l’opposition).
Quel qu’il soit dans tous les cas, l’homme devrait pour convaincre, réussir là où son prédécesseur, Jean François Ntoutoume Emane a échoué lamentablement : faire de Libreville une ville propre. La question de la lutte contre l’insalubrité doit donc être l’une des priorités de la prochaine équipe municipale. Libreville croupit toujours sous le poids des ordures malgré les efforts de l’Etat à travers de nombreuses initiatives. Notamment la création de la journée citoyenne dont l’objectif était de susciter la mobilisation générale pour l’assainissement de la cité et l’implication du génie militaire dans le ramassage des ordures dans la capitale gabonaise.
D’autres chantiers méritent aussi l’attention du futur locataire de l’hôtel de ville de Libreville. Il y a entres autres, la lutte contre l’insécurité et le chômage des jeunes, la création des aires de jeu dans les différents quartiers de Libreville, la promotion du tourisme et l’amélioration des conditions de travail des agents municipaux.