Sur 52 pays africains évalués par la Fondation Mo Ibrahim sur l'indice annuel pour la gouvernance, le Gabon occupe la 27e place avec une moyenne globale de 51,0 sur les quatre catégories prises en compte par l’institution pour l'année 2014.
La Fondation Mo Ibrahim a rendu public lundi 29 septembre 2014 l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) édition 2014.
Sur 52 pays africains évalués par la Fondation Mo Ibrahim, le Gabon occupe le 27e sur le plan continental avec une moyenne générale de 51,0 sur les quatre catégories prises en compte par la Fondation Mo Ibrahim pour l’année 2014.
Sur le plan de la sécurité et l'état de droit, le Gabon se positionne à la 19e place et a obtenu 57,6 sur 100 soit +3 derrière le Burkina Faso 57,7 sur 100 et devant la Tanzanie 20e avec un score de 57,4 sur 100.
Concernant la participation et les droits de l'Homme, il obtient un score moyen de 42,0 sur 100 et se hisse au 33e rang devançant la Libye (40,5/100), la Mauritanie (40,1/100) et l’Egypte (40,0/100).
S’agissant de la transparence et de la lutte contre la corruption dans les secteurs public et rural, de la corruption au niveau du gouvernement et des agents de l’Etat, le Gabon occupe le 2e rang en Afrique centrale et le 34e au plan continental avec une moyenne de 33,3 sur 100.
Concernant le développement durable et économique, le Gabon arrive à la 34e place au avec un score moyen de 41,5 sur 100 devançant le Niger qui a obtenu une moyenne de 40,9 sur 100 et Sao Tomé et Principe 40,4 sur 100.
Concernant enfin le développement humain qui regroupe la protection sociale, l’enseignement et la santé, le Gabon qui occupe la 18e place en Afrique avec un score de 62,8 sur 100 est suivi par l’Ouganda avec également 62,8 sur 100 et le Swaziland avec un score de 62,6 sur 100.
Lancé en 2007 par l’homme d'affaires soudanais naturalisé britannique, Mohamed Ibrahim à travers la Fondation Mo Ibrahim créée un an plus tôt, l'indice Ibrahim, basé sur 95 indicateurs classés en quatre sous-catégories: sécurité et primauté de la loi, participation et droits de l'Homme, économie durable et développement humain a pour but de promouvoir la bonne gouvernance et de récompenser également l'excellence des anciens dirigeants africains en matière de gouvernance.
Cette année 2014, la plus forte progression au sein de ce classement a été réalisée par la Côte d'Ivoire avec une note en hausse de 7,8 points à 44,3/100 et un gain de six places l'amenant en 40e position.
« La solidité et le caractère durable de la prospérité future de l’Afrique dépendront de la capacité du continent à s’engager dans toutes les dimensions de la gouvernance, y compris sécurité et état de droit» a indiqué Salim Ahmed Salim, président du comité d’attribution du prix.