A quelques jours de la confrontation de football comptant pour les éliminatoires de la CAN 2015, la tension est palpable à Libreville. Rapide aperçu des enjeux d’un match couperet pour les Panthères.
On leur avait pardonné les imperfections et manquements relevés lors de leur confrontation face à l’Angola. Pour nombre de supporters, seule comptait la victoire et les 3 points acquis au détriment des Palencas Negras. Lors de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015, face au Lesotho, les avis étaient beaucoup plus mitigés vis-à-vis des Panthères.
En effet, le Gabon a été tenu 1-1 en échec le 10 septembre dernier, après avoir été mené au score. Un match nul au goût d’autant plus amer que les Crocodiles ont évolué à 10 pendant près d’une demi-heure. En concédant ce match nul, le Gabon s’est mis dans une position plutôt inconfortable. Car tout résultat autre qu’une victoire le 11 octobre prochain face aux Etalons serait une très mauvaise opération avant le match retour au Burkina Faso.
Les Panthères ont donc l’obligation de s’imposer face aux Palencas Negras. Cela leur assurerait d’emblée la 2e place du groupe, les mettant ainsi à l’abri d’un retour du Lesotho ou de l’Angola. Avec 7 points en effet, les Panthères seraient toujours devant l’éventuel vainqueur de la double confrontation Lesotho-Angola, qui aurait alors 6 points. L’équipe nationale de football est-elle capable d’une telle performance ? Rien n’est moins sûr au vu de sa dernière prestation. Si elle a les armes pour contrarier ses adversaires, elle est cependant en manque de munitions offensives et de profondeur dans le jeu. Jorge Costa n’a plus que quelques jours pour essayer de rectifier le tir et mettre son groupe sur de bons rails.
La balle est donc dans le camp du sélectionneur, qui dispose d’un groupe qui n’a rien à envier à ses adversaires. A lui de faire les réglages qui s’imposent pour que l’équipe exprime enfin tout son potentiel et atteigne la vitesse de croisière tant espérée par le public qui répondra, à n’en point douter, massivement présent.