Réuni le 26 septembre dernier, le bureau du Syndicat national des établissements de crédits a dit toute sa détermination à parvenir à une amélioration des conditions de vie et de travail des syndiqués.
Les personnels des banques et établissements de crédit se sont retrouvés, le 26 septembre dernier, au siège de la Banque gabonaise de développement pour discuter des questions relatives à leurs carrières professionnelles, leur bien-être et leur santé.Cette rencontre initiée par le bureau du Syndicat national des établissements de crédits (Synec), à quelques jours du démarrage des négociations avec le patronat, a essentiellement porté sur la révision de la convention collective vieille de 30 ans, de la retenue CNAMGS et du fonctionnement de leur structure syndicale.
Au terme de leurs échanges, les délégués se sont émus de ce que sur les 13 points mis en débat, aucun n’ait recueilli l’assentiment de l’organisation patronale. Une situation qui n’est pas pour faciliter le dialogue social dans ce secteur. «Il est hors de question que le patronat nous serve une convention collective qui n’améliore en rien notre gestion des carrières et nos revenus», a asséné le secrétaire général du Synec, soulignant : «(Les patrons) ne proposent aucune avancée notable, pour preuve, la grille des revenus est réduite à sa plus simple expression. Pour ainsi dire, leur contre-proposition ne nous paraît pas s’inscrire dans la logique de l’instauration d’un climat social apaisé dans le secteur». Et Jean Joseph Koumba Koumba de prévenir qu’«(ils savent) que la machine déstabilisatrice est en marche et les manœuvres pour (les) diviser sont comme un serpent à multiple facette». Concrètement, le principe d’une indemnité vestimentaire, l’augmentation des indemnités de transport, de logement et d’électricité, l’avancement automatique, l’évaluation des salaires et périodes de nomination… sont autant de revendications auxquelles les patrons n’ont pas voulu donner de suites favorables.
Selon les délégués du personnel, les discussions avec le patronat, rendues possibles grâce à l’intervention du ministre du Travail et de la Formation professionnelle, après plus de 4 mois d’attente, n’ont débouché que sur des rejets simples et fermes des propositions liées à l’augmentation des revenus des salariés du secteur des banques et établissements de crédits, mais aussi sur l’introduction des règles garantissant l’équité dans la gestion des carrières de ces derniers.
Selon le délégué du personnel de la Sytec, Georges Meye, la nouvelle convention collective constitue un progrès important sur des points fondamentaux. Elle apporte plus de transparence et définit des critères qui laissent le moins de place possible aux décisions arbitraires.