Organisée en marge de la 69e Assemblée générale des Nations unies, une rencontre entre Ali Bongo et une centaine d’étudiants gabonais des Etats-Unis s’est tenue le 26 septembre à New York, qui a permis d’évaluer les réalités vécues par ces compatriotes au pays de «l’Oncle Sam».
Organisée dans le but d’échanger avec les jeunes, la rencontre a vu la participation de près de 120 jeunes gabonais en provenance de tous les Etats. Au cours de ce «meeting», diverses questions ont été abordées, qui concernaient les conditions de vie et d’apprentissage des étudiants, la situation des jeunes entrepreneurs et celle fonctionnaires dans le pays. «J’ai souhaité prendre le temps de discuter avec chacun des membres de la diaspora gabonaise afin de discuter de leurs activés, savoir quel est le niveau d’étude des uns et des autres mais surtout de discuter des possibilités de travail chez eux au Gabon. Je leur ai dit qu’il y avait des opportunités, aussi bien pour les jeunes que pour les entrepreneurs avec lesquels il est bon de garder des contacts pour qu’ils nous disent de quelles compétences elles ont besoin», a justifié Ali Bongo au terme des échanges auxquels prenait part Sylvia Bongo Ondimba qui n’a pas manqué de discuter à son tour avec les étudiants.
Si Bernard Oyama, le coordonateur des entrepreneurs gabonais de New York, New Jersey et du Connecticut, s’est dit satisfait et confiant pour l’avenir des 250 000 Gabonais résidant aux USA, pour Ali Bongo, la question d’une meilleure implication des jeunes demeure au centre des préoccupations des autorités gabonaises. D’autant plus, a-t-il relevé que «le véritable problème pour de nombreux pays aujourd’hui c’est de voir les jeunes se lancer dans des études et avoir des diplômes qui n’ont rien à voir avec les types d’emplois proposés au pays. Nous voulons donc faire en sorte qu’une meilleure adéquation entre étude et employabilité soit effective et profitable à tous nos jeunes qui sont à l’extérieur». Aussi a-t-il appelé à de franches discussions avec les entrepreneurs, avant d’ajouter : «Je suis venu leur dire que le pays va bien. Il occupe une place de choix parmi les nations du monde et nous sommes de plus en plus écoutés. Aussi, de nouvelles opportunités leur sont offertes et pour notre part, nous poursuivons les reformes et les actions pour l’assainissement du climat des affaires et un meilleur développement pour le Gabon.»