«Libertés et droits syndicaux dans les médias au Gabon». Tel est le thème du colloque qui réunit les professionnels de la presse du 25 au 27 septembre à Libreville.
Afin de réfléchir aux conditions de vie et de travail des professionnels de la presse au Gabon, la Fédération gabonaise des professionnels de la communication organise du 25 au 27 septembre un colloque sur le thème «Libertés et droits syndicaux dans les médias au Gabon». Organisé avec le soutien de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), ce colloque s’inscrit en droite ligne de la déclaration de Windhoek, à travers laquelle les Africains s’engagent à défendre farouchement la liberté de la presse et à promouvoir le développement économique des entreprises du secteur de la presse et de la communication. Cette rencontre sera donc l’occasion pour les responsables d’associations et syndicats des professionnels des médias de scruter leur avenir, qui passe par la négociation d’une convention collective du secteur et la révision du cadre juridique du métier de journaliste.
Selon le président de l’Union gabonaise des professionnels de la communication (UGPC), Sylvestre Moundounga, «cette rencontre sera l’occasion pour les responsables des associations et syndicats du secteur d’explorer, une énième fois, les pistes pouvant conduire à un mieux-être (…) Au cours de nos travaux, des experts vont vous présenter les normes internationales qui sous-tendent les droits syndicaux et notamment la convention collective. Cet instrument de pilotage est certainement le plus attendu dans notre secteur d’activités car il s’imposera tant aux entreprises privées qu’aux entreprises parapubliques ou publiques de la communication».
Dans le même ordre d’idées, le président de l’Union des syndicats de la presse d’Afrique centrale (Usypac), Stanis Nkundiye pense que ce colloque permettra de «faire l’autopsie des syndicaux et libertés tels que vécus dans les médias au Gabon». «En ce temps où le numérique pose de nouveaux problèmes aussi bien aux travailleurs qu’aux employeurs des médias, il est important que vous puissiez vous regarder dans les yeux, afin de ne pas subir les événements provoqués par les bouleversements technologiques. L’avenir du journalisme et des médias au Gabon est entre vos mains. Puisse ce colloque vous aider à aller de l’avant dans la défense des intérêts de la profession et la consolidation de ce quatrième pouvoir au sein de la société gabonaise», a-t-il ajouté. Ouverts par le secrétaire général adjoint du ministère de la Communication et l’Economie numérique, Monique Oyane, les travaux du colloque devraient déboucher «sur des propositions concrètes, susceptibles d’être soumises au gouvernement».