Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Débat général des Nations-unies : le climat des affaires vu par Ali Bongo
Publié le vendredi 26 septembre 2014   |  Gabon Review


Sommet
© Présidence par DR
Sommet de l`ONU sur le climat
Mardi 23 Septembre 2014. Nations Unies à New York. Les dirigeants du monde entier se réunissent pour un sommet de l`ONU sur le climat visant à donner un nouvel élan aux négociations internationales sur le réchauffement climatique. Photo: Ali Bongo Ondimba, président de la république.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans son intervention lors du débat général de la 69e Assemblée générale des Nations-unies, le 25 septembre dernier, le président de la République a estimé que la transparence, la formation d’une main d’œuvre qualifiée, la construction d’infrastructures modernes ainsi que l’accès au numérique et à l’énergie constituent des prérequis aux investissements et partant au développement économique.

Intervenant, le 25 septembre dernier, au cours du débat général ouvert la veille dans le cadre de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations-unies, le président de la République a souhaité attirer l’attention de ses pairs sur plusieurs questions en rapport avec l’implication de la communauté internationale dans les questions sécuritaires, sanitaires et en lien avec l’alimentation.

Plaidant pour la diversification du tissu économique, Ali Bongo a dit être «profondément convaincu que pour conférer de solides bases à notre agenda post-2015, il nous faut modeler notre environnement économique de sorte que la transparence guide l’attribution des marchés publics et des permis, la rentabilisation des investissements, mais aussi le respect des obligations des opérateurs économiques vis-à-vis de l’Etat.».

A l’en croire, l’objectif est désormais de«renforcer l’employabilité en vue de fournir une main d’œuvre qualifiée au marché de l’emploi, et accélérer l’insertion des jeunes dans la vie active». Car, a-t-il soutenu, «à court terme, (Le Gabon envisage) de consentir des efforts supplémentaires en matière d’éducation et de formation dans l’optique d’améliorer le rendement du système éducatif de base». Une ambition d’autant plus légitime que la formation du capital humain, la construction et la mise à niveau des infrastructures, y compris le développement du numérique et l’augmentation de la capacité énergétique, sont des facteurs essentiels de compétitivité. Or, a-t-il soutenu, «la stratégie mise en place par le Gabon vise à accélérer la transformation structurelle de son économie en passant, dans un avenir proche, d’une économie de rente à une économie d’industries et de services à forte valeur ajoutée».

Se voulant pragmatique et porteur d’une vision holistique, le président de la République a abordé la question de sécurité alimentaire, suggérant que soit désormais établi un «lien entre droits de l’Homme et développement durable». Pour lui, la mise en place d’instruments institutionnels tels que le Conseil national de bonne gouvernance et la Commission nationale de la lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) participe de cette logique. «Tous (nos) efforts ne peuvent véritablement prospérer que dans un environnement politique, économique et social où règne la bonne gouvernance», a-t-il soutenu, reconnaissant au passage que des choses restent à faire, notamment du point de vue de l’implication des nationaux et des PME locales dans la mise en œuvre des politiques publiques en lien avec la sécurité alimentaire. «Le développement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de la pisciculture, y compris la sécurité alimentaire, continue de bénéficier d’une attention soutenue de mon gouvernement», a-t-il affirmé.

Sur un tout autre registre, Ali Bongo s’est dit préoccupé par les «graves menaces à la paix et à la sécurité internationale» auxquelles les nations du monde font face depuis plusieurs années, il a estimé que «jamais la menace terroriste n’a été aussi forte que ces derniers temps, hypothéquant la survie même des institutions des pays touchés par ce phénomène odieux». «En Afrique, l’activisme de Boko Haram pousse des populations entières à vivre loin de leurs foyers d’origine, dans la terreur, la précarité et le désespoir», a-t-il regretté, ajoutant : «Il n’y a point de terrorisme religieux. Il n’y a point de terrorisme fondamentaliste. Le terrorisme doit être combattu avec une farouche détermination, car nous ne saurions tolérer l’extrémisme violent. Il nous faut tout faire pour que le terrorisme ne donne point de crédit à une quelconque idée de lutte des civilisations ou des religions. (…) Pour faire face au défi sécuritaire qu’il représente, il nous faut renforcer les capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité, conformément à l’esprit de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations-unies». Dans la foulée, il a interpelé l’assistance sur la situation sanitaire sur le continent, insistant sur l’apparition du virus Ebola en Afrique de l’ouest et la menace qu’il constitue pour les autres pays africains, singulièrement ceux où des tensions sont encore perceptibles comme la Centrafrique, le Mali et le Soudan du sud.

 Commentaires