Au cours d'une conférence de presse organisée samedi 20 septembre 2014 à Libreville, les anciens élèves de l'Ecole nationale d'administration (Ena) ont dénoncé les mauvais traitements dont ils seraient victimes depuis leur affectation au sein des collectivités locales.
En colère face à leur situation administrative qu'ils qualifient d'injuste et d'inadmissible depuis leur affectation, les anciens élèves de l'Ecole nationale d'administration (Ena) réunis au sein de l'Association des énarques fonctionnaires locaux (Aefl) sont montés au créneau samedi 20 septembre 2014 pour dénoncer leur exclusion des postes de responsabilité au sein des collectivités locales.
"On ne sort pas de l'Ena pour occuper les fonctions de coursier ou pour demeurer ad vitam aeternam chargé d'études" s'est insurgé Mvurambeley Lekogo, président du collectif.
Selon l'hebdomadaire "Echos du nord", les fonctionnaires ne comprennent pas pourquoi tous ceux qui sont issus de l'Ena sont considérés comme de simples agents d'exécution au mépris des dispositions de la loi 15/96 et la loi 1/2005 qui leur confèrent le statut d'agent public.
S'appuyant sur le principe du mérite dans la gestion et la gouvernance des administrations locales, Mvurambeley Lekogo estime qu'il revient aux cadres locaux formés à l'Ena d'accéder aux fonctions de directeur général, secrétaire général tout comme aux fonctions de gouverneur, préfet etc… conformément au décret 863/Pr/Mfp du 20 août 1981.
Aussi, le président de ce collectif s'est dit étonné par le fait que les membres de la 30e promotion de l'Ena baptisée "promotion Ali Bongo Ondimba", n'aient toujours pas été reçus par leur parrain alors qu'il avait accueilli en juillet dernier ses filleuls de la 44ème promotion de l'Ecole des Forces Armées (EFA) de Côte d'Ivoire dont la promotion avait été également baptisée de son nom.