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Quid d’Henry Ohayon ?
Publié le mercredi 4 decembre 2013   |  Gabon Review


Henri
© Autre presse par DR
Henri Ohayon, le tout premier directeur général connu de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) du Gabon,


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Qu’est donc devenu Henri Ohayon, le tout premier directeur général connu de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) du Gabon, après avoir pris sa retraite ? Si les Gabonais se posaient cette question, un billet du journal La Une, paru le 2 décembre 2013 sous la rubrique «Le Bêtisier», y répond en parlant du «vrai-faux départ d’Ohayon».

L’on se souvient qu’au terme de la 5e séance du Conseil d’orientation de l’ANGT, présidée par le président Ali Bongo Ondimba en novembre 2012, Jim Dutton avait été nommé, directeur général de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), en remplacement d’Henri Ohayon. Alors âgé de 66 ans, ce dernier prenait ainsi sa retraite, ainsi que l’avaient confirmé diverses sources dignes de foi.

S’il est clair l’ancien et incontournable directeur général de l’ANGT – structure rattachée à la présidence de la République et maitre d’ouvrage délégué de l’Etat gabonais pour les grands travaux -, avait bien pris sa retraite, il est non moins vrai qu’à l’ombre, il resterait encore l’un des hommes les plus puissants de cette «boite». Ironique comme tout bon satirique, La Une, écrit à ce sujet : «on le croyait rentré chez lui aux Etats-Unis, ou encore coulant des jours paisibles au Maroc, son pays d’origine». Mais, «le très retraité dégé de l’ANGT continue tout bonnement d’exercer une activité professionnelle dans notre beau et bon Gabon».

Pour aller dans le détail, le tonitruant satirique soutient qu’«installé au 5e étage de l’immeuble qui abrite les services de …l’ANGT sur le bord de mer, Henry Ohayon s’est trouvé un petit job taillé sur mesure : traiter les litiges liés à l’organisation de la Can 2012», et de lancer, toujours ironique : «rien que ça !». La fourniture de détails se poursuit en indiquant qu’«Henry Ohayon bénéficie, en plus d’un salaire confortable, d’un bolide immatriculé «111» (Présidence de la République)».

Selon La Une, qui fait caustiquement référence aux mauvaises langues, «le maintien en activité de l’ex-dégé aurait pour finalité de parasiter l’affaire Franck Aliko dans laquelle il est fortement compromis». Et de conclure que, dans tous les cas, «nos retraités qui tirent le diable par la queue tous les mois seront ravis d’apprendre que leur «collègue» Henry Ohayon continue à mener grand train aux frais du contribuable».

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