Annoncée le 18 septembre dernier au terme d’un Conseil des ministres, l’interdiction d’importer «des véhicules usagés de plus de trois (3) ans» au Gabon, fait actuellement l’objet d’une pédagogie à l’adresse des opérateurs économiques et des acteurs de l’État censés la faire appliquer.
A près le délai de deux mois accordé par les autorités gabonaises pour le dédouanement après vérification, des véhicules usagés de plus de trois ans importés à destination du Gabon, l’heure est à la sensibilisation des opérateurs économiques et des agents de l’État investis du pouvoir public, pour une application rigoureuse de l’arrêté n°002707/MPITPTHTAT/MEEDD, portant «réglementation de l’importation et réception des véhicules d’occasion de plus de trois ans».
En effet, en vue d’amorcer l’application effective de cette décision relevant de l’action n° 13 du Plan sectoriel environnement du PSGE, visant à protéger l’environnement et à lutter contre les accidents de la route, très mortels dans le pays, l’inspecteur provincial des Transports terrestres de l’Ogooué-Maritime, Jean Louis Nzamba, a initié, le 23 décembre 2013, une réunion de concertation générale portant sur les stratégies d’une collaboration efficace entre toutes les entités concernées.
«Cette réunion visait à travailler en collaboration, en symbiose, avec tous les partis concernés, à savoir le Conseil gabonais des chargeurs qui est chargé de faire accepter les véhicules en question dans notre pays, la douane et aussi les forces de défense et de sécurité. Il est question que chacun à son niveau joue sa partition de façon à rendre effective l’application dudit arrêté», a expliqué Jean Louis Nzamba avant de poursuivre : «Les concessionnaires au départ n’étaient pas fixés du fait qu’il n’y avait pas encore de document qui attestait que désormais les données avaient changés. Nous avons pris le choix de leur donner le présent arrêté que nous avons photocopié pour qu’ils en prennent connaissance. L’importateur de véhicules d’occasion est tenu de fournir, lors du dédouanement, les originaux de la facture d’achat, celle du fret, le connaissement», a précisé Jean Louis Nzamba.
«Désormais chacun sait ce qu’il lui revient de faire et les opérateurs économiques eux, savent à quoi s’en tenir. Toute personne qui viendra à violer ces dispositions verra son véhicule mis en fourrière», a rassuré Jean Louis Nzamba.