Le secrétaire général de l’association «Renaissance» plaide pour que la capitale économique retrouve sa place d’antan. Il l’a dit le 21 septembre dernier, au cours d’une manifestation destinée à soutenir le Pacte social.
De nombreux membres, sympathisants et amis de l’association «Renaissance» ont effectué, le 21 septembre dernier, le déplacement de la foire municipale de Port-Gentil afin de marquer leur soutien au Pacte social et décliner leur vision des projets communautaires à mettre en œuvre au profit des populations défavorisées de la localité. D’une capacité de 2000 places, la salle réservée à cet effet a dû refuser du monde tant les populations sont venues de tous les départements de la province. La rencontre s’est finalement tenue sur une esplanade en plein-air.
Intervenant à cette occasion, le secrétaire général de l’association «Renaissance» a souhaité que les jeunes s’impliquent davantage dans le développement économique du pays. Pour Yves Fernand Manfoumbi, le goût du travail, de l’effort, de l’excellence doit guider leurs ambitions et actions. Prônant le patriotisme et le vivre-ensemble, il a appelé à un retour de Port-Gentil à sa place d’antan. «Le temps de naître de nouveau est arrivé. Il est impérieux que cette cité occupe sa place», a-t-il lancé, précisant : «Nous avons besoin d’une nouvelle alliance, celle qui promeut le patriotisme, le travail et l’unité». Pour lui, la seule action du gouvernement ne peut suffire à résoudre les problèmes. C’est pourquoi, il a appelé toutes les forces vives à apporter leur pierre et contribuer à l’édification du pays, en bannissant la «critique stérile et nuisible».
Si le représentant des notables de Port-Gentil, Jean-Paul Manfoumbi, a dit tout son soutien au Pacte social, Anastase Kéba Moukoumi, membre du bureau national de «Renaissance», a corroboré ce propos, expliquant que l’objectif de cette structure est de soutenir la politique du président de la République, de la relayer et de l’expliquer aux populations. Il a, de ce fait, appelé à faire obstacle aux imposteurs. «Engageons-nous à barrer la route aux (…) vendeurs d’illusions et détournons-nous résolument de ceux qui veulent mener notre beau pays dans l’abîme», a-t-il lancé.
Auparavant, le président du Comité d’organisation, Noël Mboumba, avait rappelé que la lutte contre la pauvreté et la précarité au Gabon est «un combat républicain». «La précarité n’a pas de frontière», a-t-il dit, ajoutant qu’ils «veulent des solutions concrètes et durables à leurs problèmes». «Comment peut-on apprendre à pêcher si on n’a pas d’hameçons ?», s’est-il-interrogé, avant de réaffirmer l’ambition de sa structure de se constituer en associations pour effacer le cliché selon lequel les «Gabonais sont des paresseux», et bénéficier des retombées de l’association «Renaissance».
Pour montrer leur attachement et leur adhésion à «Renaissance», à son action, à ses idéaux et à ses ambitions, les populations ont organisé une marche de soutien à l’action du chef de l’Etat. De l’aéroport à l’esplanade de la foire municipale, elles se sont montrées unanimes, brandissant des banderoles de soutien. Comme pour rappeler que l’association «Renaissance» promeut le «vivre ensemble».