Les responsables de l’Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) accompagnés des membres de la direction générale de l’Aménagement du territoire ont récemment rencontré les chefs de quartiers et les populations du 1er arrondissement de Libreville pour les sensibiliser sur leur déguerpissement en préluse au lancement en avril 2015 des travaux de construction d’une voie de contournement allant du carrefour Camp de Gaulle à Angondjé.
Sensibiliser les chefs de quartiers et les populations du 1er arrondissement de Libreville sur le projet de déguerpissement qui les concerne conformément aux travaux d’aménagement d’une voie de contournement allant du carrefour Camp de Gaulle à Angondjé était l’objet d’une rencontre qui a réuni récemment ces derniers autour des responsables de l’ANGT et des membres de la direction générale de l’Aménagement du territoire.
La rencontre qui a eu lieu à la mairie du 1er arrondissement a permis aux représentants de l’ANGT d’informer les populations concernées sur les mesures prises par les autorités dans le cadre de ce projet dont le début est prévu dans quelques mois.
« C’était une réunion de prise de contact concernant la mise en place des groupes de travail qui vont recenser les zones de relogement. Les chefs de quartiers et les maires sont appelés à être coopératifs pour aider le promoteur à mener jusqu’à son terme le projet. Les problèmes seront examinés au cas par cas afin que chacun trouve son compte» a précisé Isidore Toukou Moubedi, directeur général de l’Aménagement du territoire.
Selon le maire du 1er arrondissement, cette réunion était plus que nécessaire car elle a permis de taire toutes les spéculations qui couraient depuis l’annonce du projet de construction de cette voie de contournement.
« Avec l’ANGT et la direction générale de l’Aménagement du territoire nous devons nous retrouver dorénavant pour évaluer tout ce qui a été fait au départ parce que nous faisons face à des squatters, à ceux qui n’ont pas de titre foncier et ceux qui en possèdent un. Il faut revoir certaines choses car on ne peut pas se permettre de venir un beau matin casser la maison d’un concitoyen sans lui accorder la moindre compensation » a indiqué pour sa part Joseph Marie Boussengue, le maire du 1er arrondissement de Libreville.
En attendant le démarrage des travaux prévus au mois d’avril 2015, d’autres réunions de mise au point auront lieu afin de garantir un dédommagement juste et équitable à toutes les personnes touchées par ce projet de l’Etat.