Engagée sur le terrain du social, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille qui lutte contre les cancers notamment contre ceux du sein et du col de l'utérus s'apprête à mettre sur pieds un projet baptisé "la maison d'Alice" du nom de la première patiente soignée d'un cancer du sein à Libreville et dédié aux malades atteints de cancer et résidant loin du centre de traitement.
Après le Mbandja, un centre d'informations consacré aux veuves et aux orphelins, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille qui a fait du social son cheval de bataille et de la lutte contre les cancers sa priorité, compte lancer dans un proche avenir les travaux de réalisation de "La Maison d'Alice", du nom de la première patiente soignée du cancer du sein à Libreville.
Prévue sur une superficie de 1000 mètres carrés la structure pourra accueillir le ou la patient(e) ainsi qu’un membre de sa famille dans l’un des 20 bungalows conçus à cet effet. Ces derniers pourront disposer d'un espace de vie, de salles de consultation tenues par un psychologue et une assistante sociale, de salles de cours, de salle de jeux et de jardins.
Dédiée aux malades atteints de cancer ne disposant pas de solution d'accueil à Libreville pour des raisons financières, de mobilité ou autres, ‘’La Maison d'Alice servira de pont entre l'Institut de cancérologie de Libreville (Icl) et le domicile des patients.
Ce centre dont les travaux débuteront au cours du 3e trimestre de cette année au sein du Centre hospitalier d'Angondjé aura entre autres missions d'améliorer les conditions sociales et psychoaffectives des patients afin de diminuer les abandons et d'augmenter les taux de guérison, de les héberger durant la période de traitement ambulatoire, de s'assurer qu'ils suivent régulièrement certains traitements comme la chimiothérapie.
Il aura également pour objectif de suivre les malades lors des séances de radiothérapie en cure ambulatoire, de leur apporter un soutien moral et psychologique grâce à la présence de professionnels mais aussi d'informer, d'éduquer et de communiquer sur le dépistage et le diagnostic précoces mais aussi sur le traitement des cancers.
Sont prioritaires, les femmes et les enfants, les malades en provenance de l'intérieur du pays, les patients économiquement faibles.
L'idée de création de ce centre est née à partir du constat selon lequel de nombreux patients avaient dû interrompre leur traitement faute de solutions d'hébergement, mettant ainsi leur santé en danger.