Le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a tenu, le 17 septembre dernier, une conférence de presse au cours de laquelle son secrétaire général a décliné les grands axes de son plan d’action 2014-2015.
A quelques jours de la rentrée effective des classes, prévue le 29 septembre prochain, le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a effectué la sienne, le 17 septembre dernier à Libreville sous le signe des nouveaux défis et résolutions. «Cette année scolaire est particulière pour notre syndicat, parce qu’elle coïncide avec le renouvellement de toutes les structures dirigeantes du Sena et la tenue du 5e congrès de l’Internationale de l’éducation (IE) de notre fédération mondiale. Dans cette optique, conformément à nos statuts et règlement, le bureau exécutif national demande aux secrétaires provinciaux de d’organiser des assemblées générales électives», a déclaré le secrétaire général du Sena.
Après avoir planté le décor, Fridolin Mve Messa Sena a dévoilé les grands axes du plan opérationnel de son syndicat. «Au cours de cette nouvelle année syndicale, nous allons intensifier la formation des dirigeants syndicaux et celle des militants de base. La première étape de cette série de formations qui a débuté en 2011, nous a permis de visiter plus de 400 établissements et d’échanger avec plus de 3000 enseignants. En plus de ces activités, le bureau exécutif national entreprendra, début novembre de l’année en cours, une tournée nationale qui débutera par l’Ogooué Lolo et Haut-Ogooué», a-t-il expliqué, avant de revenir sur les problèmes qui minent le secteur de l’éducation. Il a ainsi interpellé les autorités sur «les effectifs pléthoriques, les tracasseries administratives de toutes sortes, l’absence de matériels et d’outils didactiques, l’insécurité à l’intérieur et aux abords des établissements, le manque de tables-bancs, le déficit criard en enseignants, etc».
S’il a reconnu la volonté du gouvernement à s’attaquer à ces maux, notamment à travers les états généraux de l’éducation et de la recherche de 2010, Fridolin Mve Messa déplore la lenteur d’application des recommandations issues de ces assises. «Malgré la volonté affichée par notre structure syndicale à privilégier le dialogue dans la résolution des problèmes de l’éducation, force est de constater que les réponses à nos attentes sont souvent mitigées, voire infimes», a-t-il regretté, annonçant la tenue d’une rencontre le 27 septembre prochain, qui permettra de recueillir les avis des membres sur un certain nombre de points chauds comme le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), la Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife), les vacations 2014 et les arriérés, le recrutement direct des enseignants du secondaire, la régularisation des enseignants en stage au Ghana, l’intégration des enseignants pré-primaire et du secondaire en activités, etc.