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Suspension de la grève à Radio Gabon et Gabon Télévision
Publié le jeudi 18 septembre 2014   |  Gabon Actu


Audiovisuel
© Autre presse par DR
Audiovisuel public: le ras-le-bol du Synapap


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Les débats ont duré près de 4 heures de temps entre le ministre, les membres de son cabinet, les responsables des médias de l'audiovisuel public et les membres du SYNAPAP. Toutes les parties avaient pour ambition de trouver un terrain d'entente afin de lever le mouvement qui paralyse les deux radios d’Etat depuis le 10 septembre dernier.

« Nous allons relever ensemble Radio Gabon. La voix du Gabon doit se faire de nouveau entendre », a déclaré soulagé, le ministre de la communication Pastor Ngoua Neme à la fin des discussions.

La grève pourrait donc être suspendue sous réserve du relèvement du montant versé aux collaborateurs qui sera désormais de 150 000 au lieu de 100 000 FCFA, l'augmentation du budget de Radio Gabon, le déblocage d'une somme pour l'achat du matériel manquant dans l'immédiat.

Pour le SYNAPAP « la confiance n'exclue pas le contrôle ». Un délai de grâce s’étendant jusqu'au mois d'octobre a été accordé au ministre pour la prise en compte de toutes les revendications avec le souhait qu'une convention collective soit signée pour la bonne gestion des ressources humaines.

Parallèlement le directeur de Gabon Télévision, David Ella Mintsa, présent à la réunion a pris l'engagement de soutenir Radio Gabon par la prise en charge des frais de recrutement d'un chauffeur supplémentaire et ce jusqu'au mois de décembre de cette année.

Le ministre de la communication s'est réjoui de la décision de la suspension de la grève et fera un rapport des points retenus au Premiers ministre.

Le SYNAPAP revigoré par ces promesses a décidé de convoquer ce jeudi une assemblée générale pour solliciter l’avis de sa base qui acceptera ou pas de suspendre la grève.

Pour sa part, le ministre de la Communication a décidé d’effectuer une visite ce jeudi dans les deux chaînes pour se rendre compte des conditions de travail de ses collaborateurs.


La grève a été déclenchée pour réclamer des meilleures conditions de travail : bus de transport du personnel et des reporters, matériel de reportage et de studio, des primes et autres avantages liés à la spécificité du métier de journaliste.

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