Malgré l’appel à la grève illimitée lancé par l’Intersyndicale des Douanes et des Impôts, le mouvement d’humeur ne semble nullement suivi chez les douaniers.
Le mot d'ordre de grève lancé par l'intersyndicale des Douanes et des Impôts vendredi 12 septembre dernier ne connaît pas un engouement manifeste au sein des services des Douanes, au regard des activités qui s’y déroulent normalement.
Malgré le lancement de cette grève qui s'annonçait sans service minimum, les activités au port d'Owendo, et à Antarès se poursuivent tranquillement. Nos confrères du quotidien "L'Union" se sont rendus sur les lieux pour s'enquérir de la situation afin de vérifier l’ampleur de ce nouveau mouvement de grève. Selon eux, les douaniers au port d'Owendo et à Antarès s'étonnaient même de savoir qu'il y avait un mouvement de grève.
"Qu'il s'agisse du port d'Owendo, d'Antarès ou du Port-Môle, les activités se déroulent normalement. Les douaniers au bureau ou sur le terrain allaient à leurs tâches s'étonnant même de la nouvelle d'une grève illimitée lancée par l'intersyndicale vendredi 12 septembre dernier. ‘’ (…) Le travail se fait normalement depuis le début de cette semaine. Nous sommes sur le terrain et nous n'avons pas encore vu de syndicalistes ici", expliquait un douanier.
Selon certaines sources, la démobilisation autour de ce mouvement de grève est justifiée par divers sons de cloches émanant des différents mouvements syndicaux.
Pour certains d’entre eux, notamment pour les représentants de l’Intersyndicale des Douanes et des Impôts, le gouvernement n'a toujours pas respecté les revendications inscrites dans le cahier de charges élaboré par les agents des régies financières. Raison pour laquelle, un autre mouvement de grève a été lancé.
Tandis que pour d'autres, tels que les membres du Syndicat national des agents des douanes (Synatrad), les pourparlers entre les syndicats et le gouvernement sont toujours en cours, et il est selon eux, anormal de parler d'enlisement de la situation sachant que les discussions entre les deux parties n'ont pas encore pris fin et que plus de la moitié des revendications ont été satisfaites.
La confusion qui règne entre les différents syndicats permettra-t-elle de continuer les négociations avec le gouvernement dans un climat serein?