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Transport maritime : L’étonnant naufrage raté du «Setté-Cama»
Publié le jeudi 18 septembre 2014   |  Gabon Review


L`Apomande
© Autre presse par DR
L`Apomande Jet navire commerciale de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII)


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Après le naufrage raté du navire dans lequel ils avaient embarqué, les voyageurs interpellent le gouvernement sur l’état de la flotte de la Compagnie nationale de navigation intérieure (CNNI).

Camouflée par les responsables de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNI), le naufrage raté d’un de ses navires au large des côtes de Libreville, continue de faire des vagues. Une partie des 400 passagers du «Setté-Cama» s’est muée en collectif pour dénoncer le laxisme des dirigeants de la compagnie et interpeller les autorités sur le fait que les «grands bateaux sécurisés de dernière génération», vantés par les responsables de la CNNI, ne sont que de vulgaires «cercueils ambulants». «Nous estimons que les voyages maritimes nécessitent des précautions. La première remarque ou le premier constat qui a été fait est que le bateau a été mal chargé. On a pris des tas de colis qu’on a mal entassé. Quand on parle chargement, il y a des normes à respecter. On tient aussi compte du tonnage et surtout de la qualité du navire avec lequel vous voyagez. Il s’avère qu’à deux reprises, nous avons enregistré deux problèmes techniques. On nous a parlé du gouvernail qui ne tenait pas. Après, on nous a dit que c’était un problème hydraulique», a expliqué le responsable du collectif relayé par l’hebdomadaire «La Calotte». Pour lui, si le navire avait continué sa route vers Port-Gentil au lieu de rebrousser chemin, il aurait inévitablement coulé.

Avec tous revenus générés la CNNI, leader national dans son secteur d’activités, comment comprendre qu’elle ne parvienne pas à entretenir ou renouveler sa flotte ? Et qu’en est-il de la subvention de l’Etat ? «Puisque c’est rentable, qu’on nous amène des bateaux qui tiennent les normes pour qu’on puisse voyager en toute sécurité», a tempêté le porte-parole du collectif, qui a lancé : «Si l’on veut faire un service publique fiable, il faut s’en tenir aux normes internationales».

D’ailleurs, il a invité l’administration publique à faire preuve de plus de rigueur dans le suivi et le contrôle du transport maritime, lagunaire et fluviale, s’interrogeant au passage sur le mode de sélection et de désignation des dirigeants de la CNII. «Il ne faut que le favoritisme soit le critère pour pouvoir mettre des gens à des fonctions (…) L’Exécutif à l’obligation de satisfaire le plus grand nombre. Il y a l’image de marque du pays qui en découle. Parce qu’il y a des gens qui viennent au Gabon. Chez eux, le transport maritime est mieux organisé. Pourquoi dans le privé ça marche, pourquoi pas à la CNNI », a-t-il asséné.

Par ailleurs, le collectif est dans l’attente des suites de sa plainte contre la CNNI pour mise en danger de la vie d’autrui. Aura-t-il gain de cause ? Affaire à suivre.

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