Depuis quelques jours, les conversations vont bon train à Libreville. Une demi-douzaine de ministres gabonais sont menacés de limogeage, pour différentes raisons. Explications.
Après la démission, début septembre, de Léon Nzouba, le ministre de l'Éducation nationale, un remaniement du gouvernement est inéluctable. À l'heure où nous écrivions ces lignes, il semblait même imminent. Le problème est moins de remplacer le démissionnaire que d'injecter du sang neuf.
Car c'est peu de dire qu'Ali Bongo Ondimba n'est pas satisfait de l'équipe qui entoure Daniel Ona Ondo, le chef du gouvernement - qui n'est pour sa part pas menacé. Une demi-douzaine de ministres sont sur la sellette. Parce qu'ils sont jugés peu efficaces à la tête de leurs départements respectifs. Ou parce qu'ils sont concernés par les enquêtes diligentées après l'audit des finances publiques engagé début 2013.
Il s’agit certainement pour le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, d’avoir des ministres capables de mètrent en musique son projet de société, afin de répondre aux cris d’alarmes du peuple Gabonais, qui en demandent en plus au pouvoir en place